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PAOLO BALTARO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 11 octobre 2018
 

Live Pillheads
(Banksville Records Company – Musea – 2018)  
Durée 65’31 – 10 Titres

http://www.paolobaltaro.com

Né à Gênes, en Italie, Paolo Baltaro s’est fait connaitre en rejoignant le groupe néo-progressif Arcansiel à l’époque de son troisième album puis en fondant le quintet de nu-jazz expérimental S.A.D.O. (Società Anonima Decostruzionisimi Organici). Récipiendaire de différents Awards, le multi-instrumentiste et producteur finira par proposer son premier album solo en 2011 et partira bientôt s’installer à Londres tout en restant le batteur du groupe punk transalpin Sorella Maldestra et en partageant son temps entre ses propres albums et diverses collaborations, la moindre n’étant pas celle au Sound Wall Project aux côtés de Colin Edwins de Porcupine Tree et Angelo Bruschini de Massive Attack. Pour ce nouvel album live enregistré en compagnie des Pillheads, son nouveau groupe où l’on remarque Andrea Orru’ aux guitares, Simone Morandotti aux claviers, Daniele Mignone à la basse et Andrea Beccaro à la batterie, Paolo Baltaro qui tient la guitare et chante aux côtés de ses compagnons de route a mis les petits plats dans les grands et nous propose pas moins de huit titres de sa composition mais aussi deux reprises, la première empruntée à Arcansiel avec le fameux « Angel Of March » datant de 2004 et la seconde qui s’avère être le « Bike » de Syd Barrett dans une version totalement débridée. Vous y ajoutez un titre inédit, « Brightest Moon », et vous vous retrouvez avec un album qui papillonne très ingénieusement entre le jazz, le rock, le blues, l’expérimental et le prog sans jamais se prendre les pieds dans le tapis et en ayant à cœur de proposer une musique à la fois complète et élaborée sans qu’elle soit pour autant élitiste ou tout simplement inaccessible. De « Another Sunny Day » à « Cole Porter And Frantz’s Birthday Party », c’est une déferlante de belles notes qui s’abat sur un auditoire qui en redemande forcément et qui en obtiendra même sur la version CD et dématérialisée de « Live Pillheads » avec « Nowhere Street Part II », un titre qui ne figure malheureusement pas sur un vinyle qui vaut toutefois le détour tant il donne sa véritable profondeur à la musique de Paolo Baltaro. Une baffe magistrale qui invite naturellement à tendre l’autre joue !