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BORDELOPHONE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 06 octobre 2018
 

Bordelophone
(Assasinophone – 2018)  
Durée 67’56 – 11 Titres

https://www.facebook.com/bordelophone/

Quand deux copains ressentent l’envie de créer un groupe, il n’y rien de bien surprenant à ce qu’ils y parviennent … C’est ce qui s’est produit en 2015 avec Jonathan Baron à la guitare et Olivier Michel à la basse, rapidement rejoints par Francesco Marzetti à la batterie puis par Nicolas Benedetti au trombone qui signeront bientôt l’acte de naissance officiel de Bordelophone, combo expérimental qui s’attachera très vite à brouiller les pistes en mélangeant le groove, le rock et le jazz avec un poil de metal et un autre de funk voire parfois de ska-punk ou de créole, rien que ça ! Les premières parties arriveront bientôt, pour Soviet Suprem ou encore pour La Caravane Passe, et c’est aujourd’hui un bel album éponyme que nous dévoilent les Franciliens, une rondelle sur laquelle on remarque forcément un guest, et quel guest puisque c’est Sanseverino en personne qui s’est fendu du texte de « Jambon de Bruxelles, on s’en fout » et qui vient donner de la voix sur le morceau. Toujours là où l’on ne l’attend pas, Bordelophone conjugue avec un réel talent l’improvisation et l’énergie, l’esthétisme du jazz et la puissance du rock, le tout avec une once de feeling qui rend les instrumentaux encore plus fous, ce qui ne gâche en rien le rendu général de l’ouvrage, bien au contraire. On en passera ainsi par quelques élucubrations profondes mais irrésistibles comme « Delpez », « Like A Lemon Tree », « 445 », « Bordelophonisation » ou encore « Apollo 13 » et on applaudira à deux mains l’audace d’un groupe qui a trouvé la recette miracle pour s’immiscer très logiquement sur la scène rock mais aussi, et c’est bien joué, sur une scène jazz à tendance free. Il fallait oser le faire !