Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 03 octobre 2018
Last train
(Socadisc –
2018)
Durée
42’38 – 12 Titres
http://www.bigdez.com/
Plus de deux décennies après sa
création en région parisienne, Big Dez revient
vers ses fans avec un huitième album, « Last Train
», et quand bien même de la formation originelle ne
subsistent plus que son frontman, le chanteur et guitariste Phil
Fernandez, le guitariste Rodolphe Dumont et l’harmoniciste
Marc Schaeller, le groupe persiste et signe dans la veine
d’un blues teinté de rock mais aussi des
sonorités venues de Chicago, de Saint Louis et
d’Austin. Rejoint par Laurian Daire aux claviers, Cyrille
Catois à la basse et Steve Belmonte à la
batterie, Big Dez met les petits plats dans les grands en
s’offrant une multitude de guests dont les moindres ne sont
sans doute pas Léa Worms et Lucky Peterson au B3, Eric
Sauviat et Phil Almosnino aux guitares ou encore
l’inénarrable Sax Gordon Beadle au sax
ténor et nombre de cuivres, de chœurs et
même de percussions. Produit par Phil Fernandez et Phil
Almosnino, mixé et masterisé à Austin
par Stuart Sullivan et Mick Landis, ce « Last Train
» va s’attacher à filer à
vive allure sur les routes d’un blues rock à
l’Américaine, une musique qui fait la part belle
aux guitares, comment pourrait-il en être autrement, mais qui
ne lésine pas avec les arrangements et avec la production
pour que le résultat soit musicalement
irréprochable et techniquement parfait. On
s’installe confortablement en première classe et
on n’hésite pas à monter un peu le son
pour profiter d’une voix plus que convaincante et pour filer
de « Back To Little Street »
jusqu’à « Memphis » en
marquant quelques arrêts mémorables du
côté de « In The Meanwhile »,
« That’s The Way You Can Change »,
« The Felione », « Until The Broad
Daylight » ou encore « Any Way You Want To Swing It
», des titres bourrés de groove qui finissent
invariablement par vous faire battre la mesure avec le pied droit
tandis que les deux mains se lancent dans des
frénésies d’air guitar, deux signes
caractéristiques qui ne font que confirmer que
l’on est en présence d’un
(très) bon album. Le départ du « Last
Train » est imminent, ne tardez pas à embarquer !
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