Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

JW-JONES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 25 septembre 2018
 

Live
(Solid Blues Records – 2018)  
Durée 56’25 – 11 Titres

http://www.jw-jones.com   

Chanteur et guitariste canadien nominé à maintes reprises aux Maple Blues Awards et aux Juno Awards mais aussi récipiendaire du prix du Meilleur Album Autoproduit à l’International Blues Challenge en 2017, JW-Jones est autant apprécié de son public que de ses pairs puisque de Buddy Guy à Dan Aykroyd en passant par Chuck Leavell, les plus grands artistes ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Pour son dixième album, le virtuose a souhaité proposer quelque chose d’original et c’est en enregistrant deux de ses concerts au Théâtre de Gatineau qu’il en est arrivé à ce « Live » pas tout à fait comme les autres puisqu’il y présente pas moins de onze morceaux qu’il n’avait jamais enregistrés auparavant. Autant le dire tout de suite, JW-Jones n’hésite pas un seul instant à taper dans le lourd puisque de Robert Cray jusqu’à Jimmy Rogers en passant par BB King, Albert King, Howlin’ Wolf ou encore Ben Harper et Charlie Musselwhite, rien n’est laissé sur la touche par un artiste qui va briller non seulement de la six-cordes mais aussi de la voix, solidement soutenu par ses compagnons de jeu Laura Greenberg à la basse, Don Cummings à l’orgue Hammond et Will Laurin à la batterie. Mis dans le ton avec l’imposant « A Memo (Nothin’ But Love) », le public retiendra son souffle pendant le gros quart d’heure que durera l’enchainement de « I Don’t Believe A Word You Say » et de « Moanin’ At Midnight » et se laissera finalement emporter sans la moindre retenue tout au long des « Early Every Morning », « Catch The Teardrop » et « That’s Alright » pour mieux finir sur le « I Might Not Come Home At All » de Deke Dickerson complété en toute spontanéité par un medley de dix-sept titres parmi lesquels on citera en vrac « Misirlou », « Johnny B. Goode », « Day Tripper », « Apache », « Satisfaction » ou encore « Brown Sugar » … Si vous aimez les grands guitaristes, cet album est indiscutablement pour vous, si vous appréciez en plus qu’ils associent le feeling au talent, alors vous allez être comblé !