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FRANK BEY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 24 septembre 2018
 

Back in business
(Nola Blue Records – Blind Raccoon – 2018)  
Durée 42’52 – 11 Titres

http://www.frankbeymusic.com
http://www.frankbeyfilm.com

La vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille pour Frank Key et s’il a commencé à chanter dans les églises à l’âge de quatre ans avant de créer son premier groupe avec ses cousins pour finalement rejoindre la Otis Redding Revue et ouvrir pour le maître durant nombre d’années, il a aussi été victime des affaires à la suite d’un mauvais deal d’album avec James Brown qui le mettra littéralement sur la paille et lui fera perdre la plupart de ses amis. Après dix-sept longues années d’errances et malgré des problèmes de santé, ce jeune septuagénaire toujours très fringant a finalement repris du service et après nombre de concerts dans le monde entier et quatre nominations aux Blues Music Awards, c’est vers les bacs qu’il revient avec un nouvel effort qui porte particulièrement bien son nom, « Back In Business », un album enregistré à Nashville et produit par Tom Hambridge. Du funk jusqu’au rhythm’n’blues et de la soul jusqu’au swing, Frank Bey nous y délivre une ordonnance assez complète résumant assez bien tous les registres dans lesquels il est à son aise, s’offrant quelques belles escapades du côté du Chicago Blues mais aussi et surtout du côté de la Georgie dont il est originaire en nous proposant un « Take It Back To Georgia » troublant de réalisme. C’est donc à travers une musique pleine de sensibilité et de solidité que « Back In Business » va s’efforcer de conquérir les foules et c’est avec des titres comme « Gun Toting Preacher », « Cookie Jar », « Better Look Out », « Blame Mother Nature » ou encore « Yesterday’s Dream » que l’artiste nous régale de sa voix chaude et colorée, faisant même quelques prouesses techniques sur une reprise très enlevée du « Where You Been So Long » de Mighty Sam McClain. Touché par l’histoire de Frank Bey, le réalisateur Paul Hinson a fait le pari de préparer documentaire sur ce bluesman au parcours atypique et c’est dans l’attente de moyens pour assurer la post production qu’il nous présente son projet sur le site web intégralement dédié. Une raison de plus de s’attacher à un musicien qui n’a pas son pareil pour émouvoir …