Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 23 septembre 2018
Enfant du vide
(InOuïe
Distribution – 2018)
Durée
22’27 – 7 Titres
http://www.lesmotsdepandore.com
Jeune artiste lyonnais, Pandore a commencé à
écrire ses premiers textes à
l’âge de douze ans pour finalement les mettre en
musique avec une guitare deux ans plus tard. Son premier groupe de rock
ne tardera pas à suivre et pour ses vingt ans,
c’est vers le conservatoire que le jeune homme se dirigera
pour mieux en ressortir et bientôt remonter sur
scène, mais cette fois en solo. De premières
parties en tremplins, Pandore ouvrira pour Julien Doré, Yves
Jamait, Alexis HK, Tomislav ou encore Batlik et c’est
finalement en intégrant un violoncelle à son
projet qu’il lui apportera une certaine maturité,
ce qui le pousse aujourd’hui à proposer cet album,
certes un peu bref mais en même temps tellement riche
qu’on ne pourra pas lui reprocher. D’une
poésie pleine de sens à des mélodies
incroyablement dépouillées et en même
temps tellement attachantes, « Enfant du vide »
s’installe en plein dans la chanson française et
s’en détache en même temps en faisant
table rase de tous les clichés inhérents au
genre, bousculant quelque peu les usages et donnant une dimension
très rock à ses compositions, mais pas par le
grain des riffs, plutôt par le ton direct et franc
d’un chant qui en impose. Disciple des Doors mais aussi de
Nietzsche et de Baudelaire, Pandore nous surprend avec des morceaux
comme « Lyon », « Road Trip »,
« A chaque mot de leurs apôtres » ou
encore « Dans l’infini du temps », des
compositions tellement aériennes qu’elles en
deviendraient presque insaisissables si l’électron
libre qui les a imaginées n’était pas
aussi talentueux et à son aise pour ce qui est de faire
passer un message. L’avenir lui appartient, c’est
une évidence !
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