Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 20 septembre 2018
Dopamine machine
(Frank Roszak Promotions
– 2018)
Durée
38’07 – 11 Titres
Acoustic Dopamine
(Frank Roszak Promotions
– 2018)
Durée
38’07 – 11 Titres
http://www.haddensayers.com
Chanteur et guitariste texan, Hadden Sayers partage son temps entre ses
projets personnels et son rôle de sideman pour Ruthie Foster
et connait un réel succès grâce
à un jeu puissant et racé mais aussi à
un talent de songwriter qui lui a permis de créer des titres
qui sont restés dans la mémoire de ses fans,
Billy Gibbons lui-même ne cachant pas l’admiration
qu’il a pour son compatriote. A l’heure de proposer
son neuvième album personnel, l’artificier a fait
le choix de le décliner de deux manières
complémentaires, en version électrique et en full
band pour « Dopamine Machine » puis en duo
acoustique pour le très justement nommé
« Acoustic Dopamine ». Accompagné de
Rusty McFarland aux basses, Johnny Neel à l’orgue
et Greg Morrow à la batterie pour la version originale,
Hadden Sayers va nous envoyer sans crier gare quelques grosses
pépites de rock, de blues rock et de blues avec leur lot de
solos et au moins autant de titres plus subtils, plus
délicats, créant la surprise à chaque
instant en déposant dans l’escarcelle des hymnes
en puissance comme « Unsatisfied », «
Blood Red Coupe Deville », « Good Good Girl
», « Peppermint Patty » ou encore
« Backbreaker », des titres qui envoient le bois
pour la plupart d’entre eux mais qui regorgent
également de sensibilité, une
sensibilité qui ressort encore mieux sur «
Acoustic Dopamine », lorsque l’artiste et
simplement soutenu par les effets de pieds et de mains de Jil Ed Cobbs.
Dans la plus pure tradition des bluesmen texans, Sayers
délivre une musique droite et pleine de jus, une musique
authentique, n’hésitant pas par moments
à en faire un peu trop, mais c’est pour mieux
aider à la mayonnaise à prendre. On soulignera
forcément la présence de Ruthie Foster sur
« Waiting Wanting » et on laissera à
l’appréciation de chacun le choix d’une
version plutôt que de l’autre, tout
étant finalement affaire de goût puisque les unes
comme les autres tiennent la distance, mais chacune à leur
manière.
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