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MICK KOLASSA AND THE TAYLOR MADE BLUES BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 18 septembre 2018
 

149 Delta Avenue
(Endless Blues Records – Frank Roszak Promotions – 2018)  
Durée 49’40 – 12 Titres

http://www.mimsmick.com   

Il a mis à l’honneur la musique des autres sur ses deux derniers albums et a unanimement été salué par la critique, il est désormais temps pour Mick Kolassa de revenir à ce qu’il fait de mieux, c’est-à-dire composer ses propres chansons et les enregistrer d’une manière totalement libre, en leur insufflant la dynamique et le style qui lui viennent naturellement à l’esprit. Cinquante ans de carrière, un engagement de tous les instants auprès de la Blues Foundation, si l’artiste n’a plus rien à prouver, son envie de jouer et de chanter son blues reste intacte et il le fait de la plus belle des façons sur son nouvel album, « 149 Delta Avenue », un effort dont le nom s’inspire de sa galerie à Clarksdale et pour lequel il a réuni son Taylor Made Blues Band, David Dunavent aux guitares, Leo Goff à la basse, Lee Andrew Williams à la batterie, Chris Stephenson aux claviers et enfin Susan Marshall et Daunielle Hill aux chœurs. Neuf pièces originales, trois chansons qu’il apprécie tout particulièrement puisées dans le répertoire des autres, des guests à n’en plus finir parmi lesquels on remarquera forcément les guitaristes Toronzo Cannon et Jeff Jensen mais aussi nombre de cuivres, cordes et autres pianos ou harmonicas, c’est sans aucune prétention mais avec beaucoup de feeling et de sincérité que Mick Kolassa vient nous servir un blues plein de nuances et de sensibilité, un blues d’une rare richesse où l’on se régalera des « I Can’t Slow Down », « US 12 To Highway 49 », « American Intervention », « Whiskey In The Mornin’ » et autres « 35 Miles To Empty » mais aussi de pépites dans le genre de « I Don’t Need No Doctor », « The Viper » ou encore l’excellent « Miss Boss » de Larry Garner ». Une voix qui vous prend instantanément aux tripes, un jeu de guitare particulièrement intéressant et enfin une vraie attitude de bluesman qui sait allier la simplicité et la spontanéité, plus on écoute Mick Kolassa et plus on l’apprécie ! Comment pourrait-il en être autrement avec un tel personnage ?