Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 15 septembre 2018
Don’t wait up
(Autoproduction
– 2018)
Durée
40’58 – 10 Titres
http://www.debrhymerband.com
Elle est née et a grandi à Victoria, en Colombie
Britannique, et c’est là-bas qu’elle a
fait ses débuts en tant que chanteuse dans son premier
groupe. Devenue la Reine du Blues dans l’Ouest du Canada, Deb
Rhymer a commencé sa carrière discographique en
proposant un album de covers mais le temps est venu
aujourd’hui de démontrer ses talents de songwriter
avec un nouvel opus sur lequel elle présente pas moins de
six pièces originales astucieusement entourées de
classiques. Accompagnée de Kelly Fawcett aux guitares,
Clayton O’Howe à la basse et Andy Graffiti
à la batterie, Deb Rhymer va ainsi nous proposer un album
qui passe du blues de la Côte Ouest à celui de
Chicago sans se poser de question et qui n’hésite
pas à faire entrer un peu de swing, de rock, de soul ou de
rhythm’n’blues pour mieux pimenter ses effets.
Rejointe par divers invités comme le producteur de
l’album Wynn Gogol aux claviers ou encore Bill Johnson et
Neil Taylor aux guitares, Gene Hardy au sax, Randy Oxford au trombone,
Gary Preston à l’harmonica et enfin David Vest au
piano, la chanteuse va nous régaler de sa voix puissante et
riche en s’appuyant sur des mélodies
recherchées et va nous offrir de la plus belle des
manières ses propres « Heartache And Trouble
», « Let Your Heart Decide », «
Theres’s The Door », ou « Giving Me The
Blues » au milieu de classiques comme « Cry For Me
Baby » d’Etta James, le fameux « I Got
You (I Feel Good) » de James Brown ou encore « It
Won’t Be Long » popularisé par Aretha
Franklin. Des prouesses vocales à chaque instant mais aussi
des instrumentations admirables, c’est tout ce qui attend le
chaland sur « Don’t Wait Up », un album
sur lequel Deb Rhymer sait s’approprier le rôle des
meilleurs shouters, crooners et autres entertainers. Ouvrez grand les
oreilles et laissez le charme opérer …
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