Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow JONATHON LONG

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

JONATHON LONG pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 07 septembre 2018
 

Jonathon Long
(Wild Heart Records – 2018)  
Durée 37’22 – 11 Titres

http://jonathonboogielong.com/

Ce jeune et brillant guitariste et chanteur originaire de Baton Rouge en Louisiane s’est fait connaitre sous le nom de Jonathan ‘‘Boogie’’ Long avant de se résoudre à se contenter de son nom de baptême et c’est dans la droite lignée des brillants musiciens de sa région qu’il a commencé à se faire une réputation, marchant aujourd’hui dans les traces d’aînés comme Buddy Guy, Slim Harpo, Kenny Neal et autres Lazy Lester. Habitué à fouler de belles scènes, Jonathan Long a partagé l’affiche avec Govt Mule, Jimmy Vaughn, Greg Allman, Dr. John ou encore ZZ Top, se produit chaque année au New Orleans Jazz and Heritage Festival et a assuré la première partie de BB King durant quatre semaines en 2013, rien de bien surprenant dès lors qu’il ait tapé dans l’œil de Samantha Fish qui l’a signé sur son label et qui a produit elle-même son nouvel album éponyme, le rejoignant même à la guitare sur trois titres et au chant sur « The River », un morceau où l’on remarque aussi le violon de Michael Harvey. Accompagné de Chris Roberts à la basse et Jullian Civello à la batterie, Jonathon Long va s’attacher à nous proposer un grand tour de tous ses blues, qu’ils soient électriques ou acoustiques, très rock ou au contraire plus empreints de délicatesse. On en passe ainsi par tout ce que l’artiste peut avoir comme influences sur une volée de onze morceaux enregistrée au début de l’année aux Nola Studios et on se prend de plein fouet des compositions chargées de beaucoup d’émotion mais aussi quelques pures pépites guitaristiques portées par de très beaux riffs. Comment résister à « Bury Me » qui lance l’ouvrage de la plus belle des manières ? Dès lors Jonathon Long a quasiment partie gagnée et c’est avec une certaine avidité que l’on avale d’un trait les « That’s When I Knew », « Living The Blues », « Natural Girl », « This Road » ou « Pray For Me » qui font de ce second album un véritable rite initiatique que les amateurs suivront avec plaisir. Il y a des phénomènes qui ne s’expliquent pas en Louisiane et Jonathon Long en fait indiscutablement partie !