Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 05 septembre 2018
That’s all I
need
(Autoproduction
– Blind Raccoon – 2018)
Durée
31’55 – 10 Titres
http://www.johnnyandtheheadhunters.com
Il a été le guitariste de Louisiana Red mais
c’est aujourd’hui accompagné de ses
Headhunters que Johnny Ticktin s’adresse au public avec un
nouvel album personnel, le huitième, sur lequel il a choisi
de proposer une collection de titres parmi lesquels on remarquera des
emprunts faits à des légendes comme Lowell
Fulson, Magic Sam ou encore Link Wray. Guitariste depuis sa plus tendre
enfance, Johnny Ticktin a perfectionné son art en
écoutant les meilleurs artistes de blues et a finalement
croisé le fer avec la plupart de ses modèles,
atteignant aujourd’hui un niveau que beaucoup lui envient.
Accompagné de divers musiciens comme Brian Mc Gregor, Steve
Shaw, Pete Kanaras ou El Torro Gamble à la basse, Clark
Matthews, Torro Gamble ou Robbie Magruder à la batterie et
Tam Sullivan aux ivoires, rejoint à la guitare sur un titre
par Dru Lore, l’artificier doublé d’un
solide vocaliste va nous faire vivre une sorte de voyage durant lequel
l’auditeur passera du blues au
rhythm’n’blues, du surf au swing et même
du rock au mambo avec toujours autant de plaisir, Johnny & The
Headhunters n’ayant pas leur pareil pour
s’approprier pleinement des œuvres comme
« That’s All I Need » auquel
l’effort emprunte son nom, comme « Body And Fender
Man », « Rock’Em Dead »,
« Shake Your Money Maker », « Aces Of
Spades » ou encore « Collins Mambo ». On
soulignera encore la présence vocale de Liz Springer sur
« Watch And Chain (Hey Gyp) » et on saluera bien
bas l’effort d’un guitariste qui rend hommage de
fort belle manière à ce que son instrument lui
inspire au quotidien. Du feeling, du talent et de l’envie,
rien de tel pour faire un bel album !
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