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CAHORS BLUES FESTIVAL 2018 - JOUR 2
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Ecrit par Evelyne Balliner |
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samedi, 25 août 2018
CAHORS
BLUES FESTIVAL
ESPACE BESSIERES
– CAHORS (46)
Le 15 juillet 2018
https://www.cahorsbluesfestival.com
Aujourd'hui, l'organisation des concerts gratuits du village du blues a
été modifiée, la Coupe du Monde de
Football a la priorité. Bernard Selam et ses
élèves ont rendez-vous à 14 heures
avec leur public. La deuxième partie aura lieu
après le match, à 19 heures. Les klaxons et
trompettes retentissent dans la ville, nous sommes «
Champions du Monde » comme en 1998. La fête
commence à carillonner dans la ville, tout Cahors
est dehors. La France honore ses héros du jour, merci les
Bleus ... Mais n'oublions pas le blues pour autant.
Arrivant d'Espagne, c'est Johnny Big Stone & The Blues Workers
qui reprend. Robert Mauriès les a découverts lors
du dernier European Blues Challenge qui a eu lieu en
Norvège. Pour eux, c'est du blues de différentes
influences plus ou moins traditionnelles. Ils ont deux albums dont le
dernier, « Move on », enregistré en
2015, ne contient pratiquement que leurs compositions. Cette
après-midi, notre trio aura une invitée, Sweet
Martha !
Natif de Chicago, Toronzo Cannon est un représentant
talentueux de la musique blues de cette grande ville.
Guitariste-chanteur, il s’est forgé sa
réputation dans les fameux clubs et festivals de Chicago
pour arriver à une réputation internationale. Un
chant puissant et une maîtrise indéniable de la
guitare, il a aussi de grands talents de compositeur
C’est aussi un véritable showman qui aime jouer
avec son public. Il a été inspiré par
divers artistes, il aime surtout les guitares, celles de Hound Dog
Taylor, d’Elmore James, d’Albert King, Buddy Guy
mais aussi de Jimi Hendrix.
A tous ceux qui aiment les Stones, Buddy Guy, Muddy Waters, John Lee
Hooker, Allman Brothers Band, James Hunter …
Ecoutez Toronzo Cannon, allez le voir lors de ses nombreuses
tournées. Energie, passion, sincérité
sont les maitres mots du blues, il en est un digne
représentant.
Une petite pause technique pour préparer le plateau du
dernier concert de la soirée dont profites Robert
Mauriès. Bette Smith lui a été
présentée par le label, ni vue, ni entendue
auparavant. Il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour la proposer
à la programmation du festival. Mais il nous laisse la
surprise. En attendant la fin des balances, il nous présente
la nouvelle marraine du festival pour cette année. Gaelle
Buswel est l'élue et c'est avec émotion qu'elle
remercie l'organisation de cet honneur … Elle reviendra
bientôt sue scène avec plein d'autres artistes
pour une soirée qui s'annonce plutôt festive.
Impossible de rater son entrée sur scène. C'est
dans une tenue moulante et brillante, une chevelure de lionne qu'elle
annonce un show coloré pour cette fin de soirée.
Energie, gaieté seront les mots clés. On pourrait
presque revoir la reine du rock, Tina Turner. Née
à Brooklyn, Bette Smith s’est
rapprochée de ses racines musicales à Memphis
lors de l’enregistrement de son premier album. Chanteuse de
gospel à l’église et grande fan de soul
music, c’est sous cette influence qu’elle sort le
puissant « Jetlagger » paru le 29 septembre
dernier. Produit par Jimbo Mathus (Shinyribs, Luther Dickinson, The
Seratones …), l’album enregistré en
live immortalise une véritable performance de la chanteuse
car on y retrouve toute l’énergie et
l’implication que Bette Smith retranscrit en concert. Avec
des teintes de Blues à la Big Mama Thornton, la classe de
Joe Williams, la force de Koko Taylor et l’énergie
de Janis Joplin, le tout bien enroulé dans un style
à la Billie Holiday !
Evelyne Balliner
– aout 2018
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