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JAY AND THE COOKS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 24 août 2018
 

Up the Mississippi
(Juste Une Trace – 2018)  
Durée 41’38 – 11 Titres

https://www.facebook.com/jayandthecooks/       

Il a trainé ses basses aux quatre coins des Etats Unis pendant une décennie toute entière à partir de la fin des sixties, posant ses amplis à Chicago, à Austin ou encore à New York avant de traverser l’océan pour venir s’installer en Provence, de devenir cuisinier à Cannes et de monter un duo de blues avec le patron de Chez Ernest, le traiteur historique de la ville. Deux décennies de plus à jouer de la basse avec Yohan Asherton, Jesse Garon, Jacno, Paris Slim ou encore Elliot Murphy et Jay Ryan s’en ira s’installer du côté des Puces de Saint Ouen où il formera Jay & The Cooks, un groupe à géométrie variable avec lequel il propose aujourd’hui un nouvel album, le troisième, un effort dans lequel on sent ses influences d’immigrant irlandais resurgir mais dans lequel il s’efforce également de les panacher avec des couleurs qui vont de la Louisiane jusqu’au grands lacs en suivant les rives du Mississippi. Véritable berceau du blues, le fleuve sert de trame à une histoire assez proche de celle de l’artiste, une histoire qui donne naissance à « Up The Mississippi » et qui se ponctue de relents cajuns et zydeco mais aussi de protest songs et d’hommages et même de quelques reprises comme les fameux « Rollin and Tumblin » de Muddy Waters ou « Maggie’s Farm » de Bob Dylan. On se laissera convaincre par des pièces comme « Sixty Two & A Half », « This Ain’t No Promised Land », « Blood Sweat And Sorrow », « Guilty As Born », « I'm Really Glad I Met Her », « One And One Makes Three » et bien entendu « Au bord de l'eau », un titre gorgé des accents typiquement francophones de Louisiane. Une voix un peu nasillarde et une production analogique pour donner encore plus de relief à l’ouvrage et voilà un « Up The Mississippi » qui ne devrait pas passer inaperçu avec son artwork directement rapporté de Leland, sur l’incontournable Highway 61. En fermant les yeux, on s’y croirait …