Ecrit par Fred Delforge |
|
|
mardi, 21 août 2018
Still I rise
(Dirtshack Records
– Blind Raccoon – 2018)
Durée
35’47 – 10 Titres
http://www.brigittepurdy.net
Elle est née et a grandi à Los Angeles et a
été baignée dès son plus
jeune âge dans la musique entre un père guitariste
de blues et une mère qui la fera participer à des
chorales de gospel et qui l’inscrira à un concours
où, face à quelques centaines de concurrents,
elle gagnera sa place au Dorothy Chandler Conservatory.
Après avoir partagé la scène avec
Dionne Warwick, Kenny Parker ou encore Dolly Parton, Brigitte Purdy
partira jouer pour les troupes américaines en compagnie des
USA Girls et y gagnera encore en diversité et en
popularité et c’est un nouvel album que la diva
nous propose cet été, un effort
enregistré en compagnie de Dave Osti aux instruments et
Drake Shining, le claviériste de Sugaray Rayford, aux
ivoires, mais aussi de quelques invités dont les moindres ne
sont pas Kenny Neal à l’harmonica ou encore
Donnell Spencer Jr. à la batterie sur un titre. De la soul
jusqu’au blues en passant par le
rhythm’n’blues ou encore le
rock’n’roll, Brigitte Purdy nous sort le grand jeu
et pose sa voix dans des registres que l’on compare sans
fausse modestie à ceux d’Etta James, Ruth Brown,
Aretha Franklin ou encore Shemekia Copeland. Un immense talent vocal
donc, mais aussi un répertoire personnel très
riche où l’on remarque des compositions pleines de
saveur et de sensibilité, des titres comme «
Hoodoo », « Home Is In My Heart »,
« My Kinda Blues », « Get It Understood
» ou encore « Lucille Don’t You Weep
» et « Still I Rise », autant de morceaux
de bravoure que Brigitte Purdy dépose les uns
après les autres avec une certaine
théâtralité mais aussi et surtout avec
un réel talent, que ce soit au niveau de
l’écriture ou au niveau de
l’interprétation. Vous y ajoutez de faux airs de
Janis Joplin et vous obtenez une artiste irrésistible qui
nous propose un album qui ne l’est pas moins. On aime
vraiment !
|