Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 17 août 2018
One click away
(Autoproduction
– 2018)
Durée
40’43 – 11 Titres
http://www.williamsalesne.com/
Natif de Marseille, William Salesne a commencé la musique en
jouant de l’orgue électronique avant
d’avoir le déclic à quinze ans et de
passer à la guitare, l’instrument qui lui
permettra de marcher dans les pas de ses nouvelles idoles, Jimi
Hendrix, Stevie Ray Vaughan ou encore Deep Purple. A peine un an plus
tard, le jeune homme commencera à se produire dans les bars
et c’est finalement en 2003 qu’il créera
son propre groupe, un power trio au son direct et à
l’aspect brut. De fil en aiguille, Will accueillera un
nouveau bassiste en 2016, Jean Paul Daydé, et
c’est accompagné du batteur Eric Flandrin
qu’ils s’en iront mettre en boite en seulement deux
jours de studio des titres composés en seulement cinq jours
avec la complicité de la parolière anglaise
Chelsea Cunningham. En onze morceaux, Will va nous propulser dans un
univers fait de blues et de rock, un style qui lui va comme un gant et
qu’il n’hésite pas à mettre
en valeur grâce à un petit
côté seventies qui ne fait pas daté du
tout tant il est servi avec intelligence. Des guitares incisives, un
ton débridé, une rythmique qui avance sans se
poser de question, c’est un groupe droit dans ses bottes qui
nous pose ce « One Click Away » dans la platine et
qui se charge lui-même de nous le présenter en y
mettant non seulement l’art mais aussi la manière
et en nous balançant sans la moindre
arrière-pensée des craqueries comme «
Shake Them Bones », « Tears Of Shame »,
« Cool Cats », « Keep Away From Me
» ou encore « Lonely Street », autant de
compositions qui tiennent la route et qui ne manqueront pas de
réjouir les amateurs d’un rock à
l’ancienne, un rock massif, sincère, sans
concession et avec en prime un petit cachet bluesy qui n’est
pas pour nous déplaire. S’il ne vient pas de
lui-même à vous, faites l’effort
d’aller à lui, le jeu en vaut la chandelle !
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