Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 12 août 2018
Bancal Chéri
(Printival –
Estive – 2018)
Durée
42’47 – 13 Titres
https://www.facebook.com/bancalcheri
Bancal Chéri et un projet né d’une
rencontre initialement prévue pour trois
représentations données autour de «
Boby Lapointe repiqué », un spectacle qui aura
duré finalement trois années et qui aura conduit
Roland Bourbon, Nicolas Jules, Imbert Imbert et Dimoné
à imaginer autre chose pour pouvoir jouer les prolongations.
Bancal Chéri était né et
c’est à la scène que le quartet le fera
évoluer pour en faire un nouveau spectacle qui donne
aujourd’hui naissance à un album
éponyme dans lequel on découvre des choses
incroyables, improbables parfois, mais toujours
réjouissantes. De Nino Ferrer à Nina Hagen en
passant par Jacques Dutronc et Screamin Jay Hawkins, Bancal
Chéri bouscule les classiques et nous sert des hymnes
hypnotiques, shamaniques ou tout bonnement hystériques,
trouvant à chaque fois une bonne raison pour mettre le feu
avec « Qu’est-ce que tu dis »,
« La barbe à papa », «
L’habitude enfin », « Glass Glock
», « Numéro Lose Bis » ou
encore « La Vienne et les Deux-Sèvres ».
Brulant de mille feux, l’album nous surprend plus souvent
qu’à son tour en faisant montre d’une
énergie phénoménale mais aussi
d’une superbe sensibilité qui fait sortir Bancal
Chéri de tout ce que la musique compte de règles,
de normes et de clichés que d’aucuns se plaisent
à respecter à la lettre alors qu’ils
n’existent que pour mieux être
transgressés, contournés, voire
carrément brisés. De la gouaille et de
l’audace, une touche animale et surtout une
volonté de pousser les choses le plus loin possible, il
n’en fallait pas plus pour que cet album collectif se
révèle être une raison valable de
continuer encore un peu l’aventure. Le grand gagnant de cette
histoire, c’est forcément le public qui en prend
à chaque fois plein les yeux et plein les oreilles !
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