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NOT SCIENTISTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 30 juillet 2018
 

Golden staples
(Kidnap Music – Rookie Records – Cargo Records – 2018)  
Durée 37’48 – 10 Titres

https://www.facebook.com/notscientists/   

Preuve s’il en fallait encore qu’il existe bel et bien une vie après le punk, ces quatre garnements issus de formations comme Uncommonmenfrommmars pour les guitaristes Jim et Ed, comme Sons Of Buddha pour le bassiste Thibault et enfin comme No Guts No Glory pour le batteur Le Bazile reviennent sur le devant de la scène avec un second album qui fait suite à « Destroy To Rebuild » paru en 2015. Cinq ans après sa création, Not Scientists reprend encore et toujours à son compte les expériences issues des précédentes formations de ses membres mais fait table rase des saturations d’antan pour proposer une musique aussi puissante, aussi enjouée, mais juste un peu plus propre sur elle et bien plus clean pour ce qui est du son. En balayant d’un revers de main l’option post punk qui aurait pu se proposer à lui, le quartet a fait le pari de regarder clairement vers un rock alternatif que l’on taxera à l’occasion d’indie pour proposer une musique droite et sincère, une musique sans concession dans laquelle on use à bon escient de la mélodie sans jamais sombrer dans la facilité et en prenant toujours soin de proposer de véritables chansons qui tiennent la route. Enregistré en Catalogne par Santi Garcia, « Golden Staples » va droit à l’essentiel et ne se perd pas dans les méandres du rock pour nous proposer une musique qui ne cache pas d’où elle vient, elle en aurait forcément le plus grand mal, mais qui sait aussi clairement où elle veut aller et qui ne se prive pas de s’en donner les moyens. De « Just About Ready To Beg » jusqu’à « Emergency Break » en passant par « Sky On Fire », « Mechanical Reaction » ou encore « Dark Tornado », l’ouvrage ne souffre d’aucune faiblesse, d’aucune baisse d’intensité, tant et si bien que l’on se dit que du rock comme celui que les Not Scientists se permettent de faire, on aimerait bien en trouver un peu plus souvent en France. Que la lumière soit !