STEVE HOWELL AND THE MIGHTY MEN featuring KATHY HOBGOOD RAY
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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 24 juillet 2018
Good as I been to you
(Out Of The Past Music
– Blind Raccoon – 2018)
Durée
48’16 – 11 Titres
http://www.stevehowell.ws
Artiste prolixe s’il en est, Steve Howell est un musicien
texan qui s’est fait connaitre pour son fingerpicking
particulièrement attractif, pour sa voix sans faille et pour
ses divers albums qui lui auront ouvert les portes des playlists aux
Etats Unis mais aussi dans toute l’Europe et qui lui auront
donné le loisir de se produire sur de belles
scènes. Biberonné à
l’Americana et au country blues, l’artiste garde
comme influences majeures les musiques issues de son propre triangle
d’or dont les points principaux sont en Louisiane, en
Arkansas et au Texas et nous offre un nouvel album
enregistré en compagnie de ses Mighty Men, Chris Michaels
aux guitares, Jason Weinheimer à la basse et à
l’orgue et Dave Hoffpouir à la batterie, mais
aussi de Kathy Hobgood Ray et Dave Ray au chant. Piochant
allègrement dans le répertoire traditionnel
qu’il adapte à sa propre manière, Steve
Howell déploie des trésors
d’ingéniosité pour nous proposer des
morceaux connus et moins connus mais qui présentent tous un
réel intérêt dans leur
interprétation, des emprunts qu’il fait
à Leadbelly, à Blind Blake, à Memphis
Minnie ou encore à Blind Lemon Jefferson et qu’il
se réapproprie avec un mélange de
détachement, de classe et de talent, offrant à
Kathy Hobgood Ray le chant lead sur un « Easy Rider
» de toute beauté et gratifiant son
fidèle public de titres imparables tels que «
Bacon Fat », « When I Was A Cowboy (Out On The
Western Plains) », « Come Back Baby »,
« The Sun Ain’t Gonna Shine (Anymore) »,
« Bad Luck Blues » et bien entendu
l’excellent « You Gonna Quit Me Baby »
qui referme l’album sur une touche pleine de
subtilité. Véritable concentré de
belles notes et de belles chansons autant destiné
à un auditoire averti qu’à des amateurs
de blues authentique, « Good As I Been To You » est
un de ces albums qu’il serait dommage de ne pas avoir dans sa
discothèque, si tant est que l’on
apprécie le picking bien entendu.
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