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VANESSA COLLIER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 22 juillet 2018
 

Honey up
(Phenix Fire Records – 2018)  
Durée 44’56 – 10 Titres

http://www.vanessacollier.com  

Diplômée du prestigieux Berklee College of Music en 2013, Vanessa Collier a publié son premier album l’année suivante et a dès lors commencé à accumuler les récompenses et les nominations puisqu’elle a été pressentie à trois reprises pour les Blues Music Awards et une fois pour un Blues Blast Award. Confirmé avec la sortie de son second effort en 2017, le succès de la chanteuse et saxophoniste qui n’hésite pas à l’occasion à chausser la guitare ou le résonateur a fini par la conduire sur les plus belles scènes d’Amérique du Nord mais aussi d’Europe puisque Vanessa Collier était une des protagonistes de la Blues Caravan de Ruf Records en 2017 et qu’elle a participé à ce titre à trois tournées sur le vieux continent. Accompagnée de Laura Chavez et Sparky Parker aux guitares, William Gorman aux ivoires, Nick Trautmann à la basse, Nick Stevens à la batterie, Quinn Carson au trombone et Doug Woolverton à la trompette, la saxophoniste nous présente aujourd’hui un troisième opus dans lequel elle a glissé neuf compositions délicieusement cuivrées mais aussi une relecture de « Love Me Like A Man », le standard de Chris Smithers popularisé entre autres par Bonnie Raitt. En trois quarts d’heure d’un blues qui ne perd pas son temps à chercher sa légitimité, Vanessa Collier nous délivre quelques modèles du genre, des titres sur lesquels sa voix chaude et colorée fait des merveilles et où ses saxophones déposent autant de belles étoiles appelées à briller le plus longtemps possible. Quelques superbes parties de guitare de Laura Chavez finissent de rendre l’ensemble irrésistible et d’un « Sweatin’ Like A Pig, Singin’ Like An Angel » jusqu’à un « You’re A Pill », on en passe par des craqueries comme « Don’t Nobody Got Time To Waste », « Icarus » ou encore « Bless Your Heart » qui n’en finissent plus de nous mettre tous les sens en éveil. Sans la moindre hésitation possible, ce « Honey Up » plein de fougue et de caractère réjouira tout amateur de blues qui se respecte !