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LON ELDRIDGE & STEVEN TROCH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 18 juillet 2018
 

Cool iron
(Tub Thumper Records – 2018)  
Durée 40’49 – 10 Titres

http://www.loneldridge.com
http://www.steventroch.com   

C’est le hasard d’une rencontre lors d’un concert dans un club en Belgique qui est à l’origine de cette collaboration transatlantique puisque c’est lorsqu’ils partageaient un soir l’affiche que le guitariste et chanteur du Tennessee et l’harmoniciste belge se sont mutuellement impressionnés, au point de décider de partager un bout de route ensemble lors d’une tournée de quinze dates dans le plat pays en 2017 et d’enregistrer cette rondelle qui rassemble huit titres en studio et deux en public. Pour Lon Eldridge au chant et aux résonateurs et Steven Troch aux harmonicas, l’essentiel n’est pas d’en faire des caisses mais bel et bien de partager à la ville comme à la scène une même passion et une même connaissance du blues, autant de bonnes vibrations qui poussent les deux comparses à interpréter leurs propres compositions mais aussi et surtout à se lancer dans quelques reprises piochées dans le répertoire traditionnel mais aussi chez Fred McDowell, Bessie Smith, Fats Waller ou encore Robert Johnson. Affichant un véritable plaisir à jouer tous les deux, Lon Eldridge et Steven Troch font tout ce qui est en leur pouvoir pour se mettre au service des morceaux et pour nous délivrer de purs moments d’un blues à l’ancienne, un blues qui craque un peu sous la semelle et qui laisse dans la gorge des relents qui sentent bon les années 30, les pains de maïs, le moonshine et la nourriture bien grasse qui tient au corps toute la journée … Du blues à l’état brut en somme, servi comme il se doit avec beaucoup d’humilité et de passion mais aussi et surtout avec un talent fou qui pousse les deux artistes dans une seule et même direction, celle d’une musique qui vient du plus profond du cœur et de l’âme. Si Robert Johnson était encore de ce monde, nul doute qu’il aurait adoré cette version de « Kind Hearted Woman » cachée à la toute fin de l’album. Merci messieurs, et une fois encore bravo pour ce « Cool Iron » qui ne souffre d’aucune faute de goût !