Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 08 juillet 2018
Chicago blues
(Autoproduction
– 2018)
Durée
17’29 – 5 Titres
https://www.facebook.com/JANCOBLUESBAND/
https://just4blues08.wixsite.com/jancobluesband
Formé il y a un quart de siècle à
Saint-Malo, Janco Blues Band est un quartet plein
d’expérience qui papillonne dans le
répertoire des grands noms du blues, de B.B. King
jusqu’à Muddy Waters en passant par Robert Johnson
et autres Elmore James, pour proposer des prestations live qui trouvent
leur place sur toutes les scènes, des clubs intimistes
jusqu’aux grands festivals. Janco à la guitare et
au chant, Laguille Smith à la guitare, Patrick Jan
à la basse et Mino Berlan à la batterie
s’en donnent ainsi à cœur joie
à reprendre une musique qu’ils
agrémentent de leur propre patte musicale avec parfois une
pointe de reggae, parfois une touche de jazz ou encore de rock,
Quelques compositions émaillent
généralement les concerts mais c’est
avant tout les covers qui s’avèrent être
le fonds de commerce d’un groupe qui nous présente
aujourd’hui un nouvel EP, « Chicago Blues
», une rondelle sur laquelle on remarque cinq morceaux de
bravoure parmi lesquels un superbe « Louie Louie »
mais aussi une adaptation plutôt inattendue de «
Got My Mojo Working ». Intrigué, on poursuit en
bonne compagnie avec des titres comme « Close To You
» ou encore « Help Me » qui nous font
traverser un blues au sens large du terme, une musique de fort belle
facture qui n’a d’autre ambition que de mieux
prendre congé de nous avec une adaptation, là
aussi plutôt originale, d’un « Thrill Is
Gone » qui surprend par son audace mais aussi par sa
réussite. Intéressant par une voix qui
réussit à se démarquer des
clichés du blues et par une paire de guitares qui ne se
limite pas aux grilles d’accords trop bien
écrites, Janco Blues Band ne se contente pas
d’être un groupe sympathique qui joue des standards
du blues mais s’efforce, à sa manière,
de proposer quelque chose de différent,
d’inattendu … Une raison de plus de partir
à la rencontre du quartet en live et pourquoi pas
d’en revenir avec la galette dans la poche !
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