Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 01 juillet 2018
Lost and found
(XLNT Records –
2018)
Durée
67’58 – 14 Titres
http://www.ripoffraskolnikov.com
Il a élu domicile en Autriche et jouit là-bas
d’une notoriété qui
aujourd’hui le précède, il faut
reconnaitre qu’il y a de quoi puisque Ripoff Raskolnikov est
un des très bons représentants du blues
européen, un de ceux dont les talents de guitariste
n’ont pas à rougir des énormes
capacités vocales dont l’artiste fait preuve.
Elevé à l’école des Skip
James, Blind Willie McTell et autres Robert Johnson, le bluesman a
enregistré cinq albums entre 2006 et 2016 et
donné de belles prestations sur les scènes
internationales où l’accueil du public a
été à la hauteur de son charisme, de
son énergie et de son savoir-faire. Initialement
enregistré en 2010, « Lost And Found » a
récemment bénéficié
d’un nouveau mixage et d’un nouveau mastering et
c’est pour le public une nouvelle opportunité de
découvrir le jeu de guitare de Ripoff Raskolnikov mais aussi
le piano de Szabolcs Nagy, la basse de Robert Kepes et la batterie de
Lajos Gyenge sur des titres qui n’ont pas pris la moindre
ride, des titres qui rendent hommage au blues mais aussi au songwriting
puisque l’artiste n’hésite pas
à l’occasion à faire quelques escapades
du côté de l’Americana, du jazz ou
encore du rock. Rejoint épisodiquement à la
contrebasse par Peter Glasser qui avait effectué les prises
à l’époque mais aussi à
l’harmonica par Matyas Pribojszki, Ripoff Raskolnikov se
lance dans des morceaux pleins d’imagination et se paie
même par moment le luxe de nous servir des titres qui
rappellent Bruce Springsteen, les Moody Blues, John Lee Hooker ou
encore les Rolling Stones. Autant de bonnes choses que l’on
pourra croiser au détour d’un « Always
On Your Side », d’un « Early Days
», d’un « Kiss Me Conny » ou
encore d’un « Rainy Day Love «
et qui donneront une bonne raison de plus de se pencher ou de se
repencher sur la discographie d’un artiste dont le blues
plein de saveurs et de subtilités pourrait bien faire un
carton par chez nous. Qu’on se le dise !
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