Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ROUGHMAX AND THE STEAMROLLERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 29 juin 2018
 

Roots in the blues, crown far ahead    
(Buffalo Bounce – 2018)  
Durée 33'06 – 9 Titres

https://www.facebook.com/ROUGHMAX  
 
Le bassiste et chanteur Max Pieri est connu sous le pseudonyme de Rough Max et arpente les scènes blues et rock transalpines mais aussi internationales depuis les eighties, comme sideman d’abord, et depuis 2015 sous son propre nom. Auteur, compositeur et producteur, Rough Max a joué avec des artistes comme Blue Stuff, Gary Allegretto, David Hartley ou encore PG Petricca, mais c’est aujourd’hui accompagné de ses Steamrollers, Lucky Pesce aux ivoires et Corrado D’Amato à la batterie, et accessoirement de Martino Palmisano à l’harmonica sur un titre et de Sebastiano Lillo sur un autre, qu’il nous présente un effort quelque peu original, un album de blues sur lequel la guitare n’est que très peu présente. Pianos et claviers se taillent donc la part du lion sur neuf pièces originales où l’on remarque un travail tout particulier sur les arrangements et sur la voix qui passe souvent par le canal reverb. Hormis les beaux licks de guitares et les slides qui dégoulinent sur « Junk », sans doute le titre le plus sale de ce « Roots In The Blues, Crown Far Ahead », on se régalera des belles parties de piano qui apportent quelques cachets jazz club pas désagréables du tout et on se laissera surprendre par des parties d’orgues et de claviers vintage qui ne manquent pas d’intérêt, loin s’en faut. Ajoutez-y quelques percussions tribales sur « Betrayal » et vous obtenez un album un peu bref mais vraiment surprenant, pas forcément l’album que l’on écoute tous les jours dans sa voiture ou dont on fredonne les titres le matin sous la douche, mais un ouvrage qui parvient à dépasser les limites du blues avec des titres comme « Candy Ass Blues », « I Am To Loose (I Want To Stand) », « Hey Big Wonder » ou « Little Stone In My Pocket ». A essayer pour se permettre d’avoir un autre regard sur le blues !