SAMANTHA MARTIN & DELTA SUGAR
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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 22 juin 2018
Run to me
(Gypsy Soul Records
– 2018)
Durée
34’42 – 10 Titres
http://www.samanthamartin.ca/
Le premier album de Samantha Martin & Delta Sugar paru en 2015
lui avait valu quatre nominations aux Juno Awards
l’année suivante mais aussi trois nominations
consécutives pour le Maple Blues Award de la chanteuse
féminine de l’année …
Régulièrement programmée sur les
radios canadiennes, invitée sur les festivals
d’une côte jusqu’à
l’autre, la chanteuse aura donné pas moins de cent
trente concerts en 2017 avant de participer à
l’International Blues Challenge à Memphis en
janvier 2018 et c’est avec une nouvel album en poche
qu’elle s’apprête désormais
à investir l’Europe où elle a
déjà programmé deux
tournées pour le début de
l’année 2019. Partageant le chant avec ses deux
co-vocalistes, Sherie Marshall et Mwansa Mwansa, Samantha Martin peut
également s’appuyer sur ses guitariste Michael
McCallum et Curtis Chaffey et sur son claviériste Steve
Marriner mais aussi sur une section rythmique de choc, Darcy Yates
à la basse et Dani Nash à la batterie, et enfin
sur une section de cuivres avec Andrew Moljgun au sax, Thomas Moffett
à la trompette et Shamus Currie au trombone pour en arriver
à un son qui fait immédiatement penser
à ce qui sortait de chez Stax à la fin du
siècle dernier, une musique pleine de groove, tout en
nuances et en détails, que l’artiste utilise
à bon escient pour véhiculer des textes
où il est question de désir, d’amour,
d’attirance et même de sexe. Avec un petit
côté qui rappelle Etta James, la diva nous
emmène dans des chansons où rien ne manque, ni
les harmonies vocales très poussées, ni les
instrumentations recherchées, ni même les
arrangements très pointus, des titres comme «
You’re The Love », « Wanna Be Your Lover
», « Good Trouble », « This
Night Is Mine » ou « All Night Long »
donnant ses véritables lettres de noblesse à un
album qui ne manque de rien et qui garde l’attention en
éveil de la première à la
dernière note. L’Europe n’y
résistera pas bien longtemps, c’est certain !
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