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JP SOARS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 20 juin 2018
 

Southbound I-95
(Soars High Productions – 2018)  
Durée 69’50 – 15 Titres

http://www.jpsoars.com   

Il est sans le moindre doute un des guitaristes parmi les plus originaux de sa génération et ce à plus d’un titre, à commencer par le fait qu’il ait fait partie de nombreux groupes de metal extrême mais aussi parce qu’il a été influencé par des icônes du jazz comme Django Reinhardt et Wes Montgomery. Né en Californie, JP Soars a grandi dans l’Arkansas avant de partir vivre en Floride et c’est en remportant l’International Blues Challenge mais aussi le titre de Guitariste de l’Année en 2009 qu’il a su asseoir une carrière qui le fait copieusement jouer aujourd’hui dans toute l’Amérique, du nord au sud, mais aussi en Europe. Fan de T-Bone Walker et de Muddy Waters mais aussi de Black Sabbath et de Metallica, l’artiste dévoile cette année son quatrième album, une rondelle sur laquelle on retrouve Chris Peet à la basse et à la batterie et Travis Colby aux ivoires mais où l’on remarque une somme incroyable de guests parmi lesquels le Paul Deslauriers Band au grand complet, Teresa James aux chœurs, Lee Oskar à l’harmonica, Jimmy Thackery et Albert Castiglia aux guitares, Terry Hanck, Sax Gordon, Tino Barker et Scott Ankrom aux saxophones, Oscar Santiago et Jeremy Staska aux percussions en enfin Jason Newsted à la basse. Du beau monde pour une volée de compositions tout juste agrémentée de deux reprises, « When You Walk Out That Door » d’Albert King et « Deep Down in Florida » de Muddy Waters, un beau blues plein de relief et de guitares qui brillent au niveau technique sans faire d’impasse sur le feeling, ce qui les rend encore plus intéressantes et agréables à écouter … On se laissera ainsi séduire dès la première rotation de la rondelle par des pépites sonores comme « Ain’t No Dania Beach », « Southbound I-95 », « The Grass Ain’t Always Greener », « Born In California », « Dog Catcher » ou « Go With The Flow » qui installent directement l’ouvrage sur le dessus d’une pile où les bonnes choses ne manquaient pourtant pas avant lui. Donner une nouvelle dimension au blues en lui insufflant d’autres couleurs et d’autres saveurs, c’est de cette façon que l’on arrivera à le faire perdurer et évoluer et JP Soars qui l’a bien compris ne se prive pas d’apporter sa pierre à l’édifice. Bravo !