Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PAUL FILIPOWICZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 18 juin 2018
 

Unfiltered
(Big Jake Records – Frank Roszak Promotions – 2018)  
Durée 50’56 – 11 Titres

http://www.paulfilipowicz.com

C’est un dixième album personnel que nous présente cette année Paul Filipowicz, et pour le guitariste et chanteur installé en bonne place au Blues Hall Of Fame de Chicago, c’est aussi l’occasion de rendre hommage à ses modèles puisqu’il dépose sur « Unfiltered » pas moins de trois titres empruntés à Magic Sam mais aussi d’autres piochés dans la discographie de Lowell Fulson ou encore Howlin’ Wolf. Accompagné d’un groupe dont les musiciens ont joué avec les meilleurs bluesmen, de Tommy Castro à Brian Lee en passant par Dave Mason, Paul Filipowicz n’a pas de souci à se faire pour ce qui est de la justesse de ses morceaux, d’autant plus que la basse est tenue par Rick Smith, la batterie par Chris Sandoval et les harmonicas par Benny Rickin, cette brochette de stars se voyant rejointe de temps à autres par Tony Menzer à la basse, Jimmy Voegeli au piano, Tom Sobel au sax et Jack Nauss à la trompette. Parfait pour ce qui est du feeling et du groove, l’opus va nous proposer un grand tour au milieu d’influences allant du Texas à la Californie en passant bien entendu par le Delta du Mississippi et Chicago, la réunion de toutes ces bonnes choses donnant naissance à une tartine parfois un peu décousue mais tellement croustillante qu’on lui pardonne volontiers ses petits dérapages volontaires et très bien maitrisés. La guitare massive et la voix puissante, Paul Filipowicz s’attache à laisser le bon temps rouler et à mettre une dose non négligeable de rock dans son blues, délivrant à l’arrivée une ordonnance au rendu très live avec des titres à la fois précis et vigoureux comme « All My Whole Life Baby », « Canal Street », « Howlin For My Darling », « My Woman », « Tin Pan Alley » ou encore « Riding High ». Du bon blues à l’état brut, servi saignant et savoureux comme on l’aime !