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ARENA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 08 juin 2018
 

Double vision
(Verglas Music – Built By France – 2018) 
Durée 55’39 – 7 Titres

http://www.arenaband.co.uk
http://builtbyfrance.com/boutique-cd-arena-double-vision.htm

Née le la rencontre de Mick Pointer, batteur et membre fondateur de Marillion, et de Clive Nolan, claviériste de Pendragon, Arena est une formation britannique qui évolue dans une forme de rock qui papillonne allégrement entre le progressif, le néo-progressif, le rock symphonique et parfois le hard rock, de quoi ratisser large auprès d’une base de fans toujours plus conséquente qui suit le quintet sortie après sortie depuis près d’un quart de siècle. Neuvième effort studio du groupe, « Double Vision » réunit aux côtés du duo créateur le chanteur Paul Manzi, le guitariste John Mitchell et le bassiste Kylan Amos pour nous entrainer dans un monde imaginaire construit autour des rêves et de l’enfance de Clive Nolan, auteur de tous les textes de l’ouvrage. Parvenant à se démarquer d’une sphère progressive qui traditionnellement propose des morceaux à rallonges, Arena s’attache pour sa part à nous dévoiler des compositions de taille raisonnable qui flirtent parfois avec la barre des sept minutes sans toutefois l’atteindre, mis à part sur « The Legend Of Elijah Shade » qui referme « Double Vision » sur plus de vingt-deux minutes d’une musique torturée, pour ne pas dire tarabiscotée. Chanteur à la voix solide et déterminée, Paul Manzi s’avère parfait dans un rôle de frontman qu’il endosse sans trop en faire, laissant un espace plus que raisonnable à ses petits camarades de jeu en leur déroulant le tapis rouge pour qu’ils s’y livrent à des parties de guitares et de claviers du plus bel effet. D’une construction souvent classique, la musique d’Arena joue la carte de la qualité et de la diversité sans jamais essayer de noyer l’auditeur sous des tonnes de détails techniques trop complexes voire même parfois insipides, le quintet préférant miser sur l’efficacité et le rendu esthétique pour faire de pièces originales comme « Zhivago Wolf », « Scars », « Paradise Of Thieves » ou encore « Poisoned » de véritables hymnes en puissance dont on se souvient avec une certaine aisance. Reste bien entendu ce titre à rallonges qui replie l’effort, mais il est arrangé avec tellement de breaks et d’effets de style qu’il passe au bout du compte comme une lettre à la poste ! Ajoutez-y un artwork bien pensé et vous obtenez l’album que nous espérions tous de la part d’un groupe qui, par sa régularité et son talent, ne nous a jamais laissés sur notre faim !