RIOT AND THE BLUES DEVILS
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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 06 juin 2018
The Roxboro sessions
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(Productions ZEB
– 2018)
Durée
34’22 – 9 Titres
http://www.riotdevils.com
Le chanteur et guitariste Riot mène de front depuis 2001 une
carrière en solo et une autre au sein de Vilain Pingouin,
une formation particulièrement célèbre
au Québec, ce qui explique en partie que Riot And The Blues
Devils ne présentent aujourd’hui que leur
cinquième album, mais quel album !
Régulièrement nominé par le
passé aux Lys Blues pour ses talents de chanteur ou de
musicien mais aussi pour ses excellents efforts, l’artiste
retrouve donc aujourd’hui les membres historiques du trio,
Big Papa Mike à la basse et Mark Di Claudio à la
batterie et le transforme même en quartet en accueillant le
pianiste et organiste André Chrétien pour
étoffer un son qui ne s’en porte
qu’encore mieux ! En huit compositions dont une
déclinée également en version
acoustique, Riot And The Blues Devils vont nous emmener en balade dans
un monde fait des petits et grands plaisirs de chaque jour, des petits
tracas aussi, et c’est en s’appuyant sur de solides
bases faites de blues, de folk, de country et de rock que le band va
nous faire découvrir des chansons bien faites, voire
même quelques hymnes potentiels mis en boite au studio The
Burrow par Little Frankie Thiffault, qui pose au passage son saxophone
sur un titre, et par Nicky Estor. Proposées à la
manière d’un grand écart musical allant
de la ballade un peu folk jusqu’au rockabilly en passant bien
entendu par du blues et même par quelques touches de ragtime,
« The Roxboro Sessions », qui tirent leur nom
d’un quartier au Nord de Montréal près
de la Rivière des Prairies, vont nous en faire voir de
toutes les couleurs grâce à des morceaux bien
sentis comme « Saturday Night Widow », un blues qui
évoque la vie des femmes de musiciens, mais aussi comme
« How Many Times » ou « Walls Are Closing
In », avant de monter en régime avec des titres
plus rock comme l’excellent « Howling At The Moon
» ou encore « Instrumental #1 ». On
saluera encore les deux versions de la bluette « I Miss Your
Touch » mais aussi la superbe peinture de Patrick
Larivée qui illustre l’ouvrage avant de prendre
congé d’un album qui ne manque pas
d’arguments pour retourner très vite vers la
platine. Qu’on se le dise !
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