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MICHAEL KAESHAMMER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 30 mai 2018
 

Something new
(Linus Entertainment Inc. – 2018)  
Durée 37’35 – 11 Titres

http://www.kaeshammer.com        

Il est né en Allemagne il y a une quarantaine d’années mais est parti s’installer au Canada juste avant sa majorité, quittant un temps la Colombie Britannique pour rejoindre Toronto avant de finalement revenir vers Vancouver où il finira de se faire connaître grâce à un jeu de piano exceptionnel et à une voix très équilibrée mais aussi à des dons de songwriter qui ne laissent aucun doute sur le talent du personnage. Bardé de nominations et de récompenses aux Western Canadian Music Awards et aux Juno Awards, Michael Kaeshammer a régulièrement flirté avec les sommets des charts avec sa musique empreinte de jazz et de boogie woogie et c’est cette fois avec un douzième album qu’il retrouve le chemin des bacs, un album qu’il a choisi d’aller enregistrer à New Orleans dans le quartier de Treme avec des musiciens parmi les meilleurs de la région mais aussi avec quelques invités qui ne laissent pas indifférent. Passant des pianos aux orgues, Michael Kaeshammer nous invite à un grand voyage dans le Sud des Etats Unis, un périple quasiment rituel au cours duquel il va mettre en avant son plaisir de mélanger le jazz et le blues et s’inspirer des quelques prestigieux modèles comme Allen Toussaint, Dr John, Professor Longhair ou encore Charles Brown. Sur la dizaine de titres originaux et sur la reprise de « Sweet Georgia Brown » qui composent « Something New », on reconnaitra des guests comme Cyril Neville qui pose sa voix sur « Heaven And Earth », Colin James et Randy Bachman aux guitares sur « Who Are You », Curtis Salgado au chant et aux harmonicas sur « Do You Believe ? » ou encore « Amos Garrett aux guitares, Chuck Leavell au Wurlitzer et Jim Byrnes au chant sur « She’s Gone », des titres d’une richesse inouïe qui se mélangent merveilleusement bin à d’autres comme « Scenic Route », « Josephine », « Dixie Has The Blues » ou encore « Weimar », le titre de piano classique qui referme l’ouvrage. Différencier les saveurs tout en les associant les unes aux autres avec une réelle intelligence sur un album difficile à étiqueter, il fallait au moins toute l’ingéniosité de Michael Kaeshammer pour y parvenir avec autant de classe !