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GRAND MARQUIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 28 mai 2018
 

Brighter days
(Grand Marquis Records – Blind Raccoon – 2018)  
Durée 41’03 – 9 Titres

http://www.grandmarquis.net      
 
Avec vingt années d’existence, une centaine de concerts par an et aujourd’hui un huitième album dans les bacs, on peut se permettre de dire que Grand Marquis est un des groupes majeurs de la scène de Kansas City mais aussi de la scène étasunienne en général puisque le sextet s’est copieusement produit d’une côte à l’autre avec toujours autant de succès. Partagés entre des influences blues, jazz et soul, Bryan Redmond au chant et aux saxophones, Ryan Wurtz aux guitares, Ben Ruth à la basse et au sousaphone, Fritz Hutchinson à la batterie, Chad Boyston à la trompette et Trevor Turla au trombone ont cette fois fait le pari de nous proposer « Brighter Days », un album qui va voyager de leur ville originelle jusqu’à Memphis et à New Orleans pour nous offrir une musique métissée déclinée au travers de sept pièces originales, une reprise de Jimmy Cliff et une adaptation à la sauce maison d’un standard du gospel. D’une élégance proche de celle des productions Stax jusqu’à la spontanéité des orchestres de rue que l’on croise sur Bourbon Street, Grand Marquis nous propose une quarantaine de minutes d’une musique chaleureuse et conviviale, une musique qui donne des fourmis dans les jambes par son côté résolument funky et par ses cuivres omniprésents, et c’est avec une véritable délectation que l’on jette sur des pièces comme « Another Lover », « I’m On Fire », « It Don’t Matter » ou encore « Ain’t No Spark » avant que ces « Brighter Days » ne nous fassent glisser jusqu’à un superbe et émouvant « Many Rivers To Cross » puis vers un tout aussi réussi « Down By The Riverside ». Mélangeant un jazz qui rappelle celui de l’époque de la prohibition avec le meilleur de Beale Street, de Frenchman Street et de Treme, Grand Marquis signe là un album qui risque fort de marquer son époque. A ne manquer sous aucun prétexte !