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DANA FUCHS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 25 mai 2018
 

Love lives on
(Get Along Records – 2018)  
Durée 50’05 – 13 Titres

http://www.danafuchs.com       

Une quinzaine d’années après son premier album, Dana Fuchs s’essaie à un exercice un peu différent de ce qu’elle a fait auparavant en se lançant dans l’enregistrement d’un opus très largement teinté de la soul de Memphis pour mieux mettre l’accent sur sa nouvelle vie, celle d’une jeune mère de famille qui a réussi à aller de l’avant malgré les décès violents qu’elle a connu dans son entourage proche depuis trop longtemps. Partie de la Big Apple pour rejoindre Soulsville et y mettre treize titres en boite au Music & Arts Ward Archer Studio, en plein dans le quartier très en vogue de Cooper-Young, Dana Fuchs est en même temps sortie du moule un peu trop étroit des descendantes de Janis Joplin, quand bien même sa voix en reste très inspirée, et a fait le pari pour la première fois se sa carrière et de ses sept albums de composer des titres plus légers, plus joyeux que tout ce qu’elle avait pu proposer jusqu’alors. Accompagnée du guitariste et compositeur Jon Diamond mais aussi du gratin de la scène de Memphis avec l’organiste Reverend Charles Hodges, le batteur Steve Potts, le saxophoniste Kirk Smothers et le trompettiste Mark Franklin et enfin de fidèles comme le bassiste Jack Daley ou le pianiste Glenn Patscha, la diva se laisse aller à nous dévoiler de nouvelles compositions pleines de sensibilité, des titres sur lesquels sa voix délicieusement granuleuse fait des merveilles à chaque instant. Au mieux de sa forme vocale et sans doute physique mais aussi psychologique, Dana Fuchs parvient avec « Love Lives On » à extérioriser toutes les choses positives qu’elle a en elle et si elle se retourne parfois vers son passé, c’est pour mieux regarder l’avenir et nous présenter un septième album marqué par des compositions fortes comme « Backstreet Baby », « Callin’ Angels », « Faithful Sinner » ou encore « Battle Lines » mais aussi par des reprises très réussies comme le « Nobody’s Fault But Mine » d’Otis Redding ou encore le « Ring Of Fire » de Johnny Cash. Des instrumentations parfaites, un équilibre de tous les instants … Voilà un album et des concerts qu’il ne faudra pas manquer !