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DEVIL JO & THE BACKDOORMEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 18 mai 2018
 

Press rewind
(Greenpiste Records – InOuïes Distribution – 2018)  
Durée 40’11 – 9 Titres

http://www.devil-jo.com     

Leur dixième anniversaire, les Stéphanois de Devil Jo & The Backdoormen ont choisi de le célébrer en sortant un nouvel album qui succède enfin aux quelques démos et autres EPs dont le groupe abreuvait les bacs jusqu’alors. Pourfendeurs d’un blues sauvage qui sait aussi bien se teinter de blues roots, de rock’n’roll furieux ou encore de soul, Devil Jo au chant, Lorenzo aux guitares mais aussi aux claviers, à l’harmonica ou encore aux percussions, Vincent aux guitares et au theremin, Willy à la basse et Jérémy à la batterie se donnent ainsi les moyens de leurs ambitions et comptent bien enfoncer le clou engagé avec « Press Rewind » en s’offrant une belle et copieuse tournée appelée à les éloigner petit à petit de leurs bases rhodaniennes pour aller voir du pays … Mais pour patienter jusqu’au live, on se régale dès à présent d’une rondelle à l’élégance certaine côté artwork et au contenu plus que puissant côté galette, surtout quand les Backdoormen font le choix délibéré de grimper jusque très haut dans les tours. Electrique et furibond, le blues de la bande à Devil Jo ne fait pas de prisonniers et s’efforce de réduire en poussière tout ce qui ose l’approcher, s’offrant aussi bien des versants classiques dédiés aux 12-mesures que des parties un peu plus agressives, plus punk parfois, la rencontre des deux faisant de temps à autres quelques étincelles, mais c’est toujours pour la bonne cause. En huit pièces originales, Devil Jo & The Backdoormen font ainsi le grand tour de la question et nous dévoilent un blues moderne, un blues à la fois sale et ambitieux qui a envie de faire avancer les choses avec des titres comme « Mystery Lover », « Battle Blues », « L.A. Boogie » et referment ensuite le voyage avec une relecture de « When The Levee Breaks » de Kansas Joe McCoy et Memphis Minnie sur laquelle on remarque quelques invités et en particulier Anouk qui fait des merveilles au violon. C’est par des groupes comme celui-là que le blues réussira à renouveler son public et à ne pas un jour ou l’autre sombrer dans l’oubli. On aime vraiment !