Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 11 mai 2018
Maybe someday
(Blind Raccoon
– 2017)
Durée
19’11 – 6 Titres
http://www.megwilliamsmusic.com
Elle est originaire de l’Etat de New York mais est
aujourd’hui installée à Nashville
où elle écume les clubs et les
soirées, que ce soit avec son groupe ou encore en format
solo/duo, se produisant parfois jusqu’à trois fois
par soir et devenant au fil du temps une des habituées des
fameuses Writer’s Nights et Songwriter Showcases.
Primée au Nashville Blues Challenge en 2016, Meg Williams a
participé à deux reprises à
l’International Blues Challenge à Memphis mais a
également effectué à trois
tournées en Californie et joué lors du Summer
NAMM Showcase à Nashville. Souvent comparée
à Susan Tedeschi ou à Bonnie Raitt, la guitariste
et chanteuse proposait à la fin de
l’été dernier un mini album pas
piqué des vers qui met parfaitement en valeur toutes ses
qualités mais aussi toutes ses diversités.
Accompagnée de Dan Wecht aux guitares, Greggory Garner
à la basse et Kyle Law à la batterie mais aussi
de Sara Rogers aux voix et enfin d’une équipe de
choristes, Meg Williams laisse libre cours à son style et
nous dévoile une collection de compositions dans lesquelles
le rock et le blues ont la part belle, avec parfois une grosse dose de
soul pour arroser le tout mais sans jamais la moindre grappe de country
music, un style pourtant fréquent à Music City.
Quelques accents funky sur « Not My Problem »
annoncent clairement le ton et nous entrainent vers des craqueries
où l’on croise tour à tour un shuffle
avec « Bad Lovin’ », quelques accents
venus des bayous avec « Little Bit Of The Devil »,
des intonations gospel avec le tittle track et surtout une bonne dose
de blues rock capable de donner la pêche au plus
blasé des auditeurs avec « You Let Me Down
» et « I Feel A Heartache Coming ». En
une petite vingtaine de minutes, la guitariste a fait le grand tour de
la question et il n’y a rien de bien surprenant à
découvrir que ses compositions sont
régulièrement jouées sur les radios
européennes tant elles se font le reflet d’un
blues au sens large du terme … A quand une
première tournée hors des Etats Unis ?
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