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BLUES EATERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 07 mai 2018
 

Night ridin’ daddy
(Autoproduction – 2018)  
Durée 51’25 – 12 Titres

https://www.facebook.com/blueseaters/       

Le groupe a vu le jour il y a une dizaine d’années dans ce qui ne s’appelait pas encore les Hauts de France mais dès leurs premiers ébats, les Blues Eaters ont eu à cœur de mettre la barre très haute en proposant une musique inspirée de la culture afro-américaine des années 40 à 60 et en le faisant plutôt bien. Disciple de Cab Calloway, Ray Charles, Bill Jennings ou encore BB King, le quartet a tout compris de l’art de mettre du swing dans son blues et du swamp dans son jump, un exercice que reproduisent cette fois encore Norman Rosaia au chant, guitares et harmonicas, Jonathan Nosalik aux guitares, Olivier Jacqueline à la basse et Sébastien Courti sur un nouvel album intégralement dédié à des pièces originales. Le ton est donné dès les premières mesures de « Stompin Stuff » et on comprend sans trop avoir à se forcer que « Night Ridin’ Daddy » va nous réserver quelques belles surprises avec d’une part des titres entrainants et survitaminés et de l’autre des petites merveilles aux accents très jazzys dans lesquelles les silences et les altérations vont avoir au moins autant d’importance que les notes elles-mêmes. En se fendant de compositions particulièrement soignées et d’une production vraiment digne de ce nom, les Blues Eaters finissent de s’inscrire parmi les incontournables de la scène blues française et viennent nous renverser au sens propre comme au sens figuré avec des morceaux comme « Wandering Soul », « Nurse Radio », « Killing Groove », « Just A Shadow » ou encore « Taken Lives » avant de refermer l’ouvrage avec un splendide « Beauty & The Bounder » interprété en duo avec Zelda Moureu Vose qui transporte le morceau très loin du côté de l’entre-deux guerres. Voilà un album que l’on se procurera lors d’un concert des Nordistes par exemple, ou que l’on commandera tout simplement, histoire de ne pas devoir attendre trop longtemps avant de s’en délecter …