Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 04 mai 2018
Soul train
(InOuïe
Distribution – 2018)
Durée
56’17 – 18 Titres
http://www.dscofficiel.com
Ils fêteront leur dixième anniversaire
l’an prochain et depuis la création de Dirty South
Crew, ses membres n’ont eu de cesse de travailler dans le
sens de la mixité des gens mais aussi des genres,
mélangeant sans arrière-pensée une
grosse part de hip-hop et au moins autant de rock à de la
soul ou encore à de l’electro, voire
même à du reggae et à du ska.
Démarrée comme une affaire de famille autour de
deux cousins fondus de hip hop, Pierre Alain et Fefel,
l’histoire évoluera lors de
l’arrivée dans le groupe de la grande
sœur, Caroline, puis d’une chanteuse,
d’un guitariste, d’un bassiste et d’un
batteur et c’est en allant croiser le fer à la
scène avec des pointures comme Keziah Jones, FFF, Selah Sue
ou encore Groundation que Dirty South Crew se fera rapidement
connaitre. Deux albums parus en 2012 et 2014 enfonceront encore un peu
plus le clou et c’est cette fois avec un tout nouvel effort,
« Soul Train », que le crew confirme son engagement
et sa volonté de ne pas baisser le bras, fusse
même contre l’adversité. Le poing bien
levé et la langue bien pendue, Dirty South Crew
s’engage aussi bien en Anglais qu’en
Français et vient nous dévoiler une
série de dix-huit titres qui passe de la force à
la délicatesse, des guitares très
acérées à un violon qui danse avec
beaucoup d’élégance, du flow des MCs
à un chant plus traditionnel, des histoires vraies aux
scénarios les plus excentriques. Bien
décidé à mettre sa locomotive sur les
rails d’une véritable reconnaissance populaire,
Dirty South Crew nous invite à grimper dans son «
Soul Train » et à y découvrir des
titres comme « Tomorrow », « Radio Star
», « Warriors », « Lokuta Na Yo
», « Freedom » ou encore « La
devise », des compositions qui plaident en la faveur
d’un groupe qui a des choses à dire et qui connait
bien plus qu’un seul moyen de le faire. A
découvrir d’urgence !
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