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LITTLE G WEEVIL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 02 mai 2018
 

Three chords too many
(XLNT Records – 2016)  
Durée 44’52 – 12 Titres

Something poppin’
(Vizztone – XLNT Records – 2017)  
Durée 42’17 – 10 Titres

http://www.gweevil.com         
          
Né en Hongrie en 1977, Little G Weevil a formé son premier groupe en 1998 et a copieusement tourné dans toute l’Europe avant de partir s’installer dans le Sud des Etats Unis en 2004, la région collant particulièrement bien à ses aptitudes pour tout ce qui concerne le fait de composer, de jouer et de chanter le blues. Se nourrissant de petits boulots pour survivre, l’artiste enregistrera son premier album solo en 2009 et confirmera trois ans plus tard avec une seconde rondelle qui lui apportera ses premières nominations pour divers Awards, se retrouvant candidat début 2013 à l’International Blues Challenge à Memphis et le remportant non seulement dans la catégorie solo mais devenant également par la même occasion le meilleur guitariste de cette même catégorie. Un premier album sorti chez Vizztone la même année donnera finalement l’envie à Little G Weevil de retourner enregistrer et se produire dans son pays d’origine et c’est coup sur coup avec un album acoustique en 2016 et un autre en full band un an plus tard qu’il signera deux opus sur le label hongrois XLNT Records, l’occasion parfaite de nous faire apprécier mais aussi comparer deux cas de figure dans lesquels le bluesman s’essaie. Que ce soit en format guitare plus contrebasse ou mandoline avec Paul Niehaus ou encore accompagné d’un harmonica, d’un violon ou d’un piano, « Three Chords Too Many » nous présente ainsi la version la plus roots d’un artiste qui vit autant sa musique qu’il l’interprète et qui joue avec une certaine habileté sur les redondances, sur les répétitions inhérentes au blues. Plus audacieux dans l’esprit, « Something Poppin’ » s’ouvre pour sa part en grand vers une dimension plus électrique et du même coup plus rock, sans pour cela renoncer à faire quelques expériences et notamment celle de l’ouverture vers le rap puisque l’on retrouve le flow de Dulzura sur « Scrub ». A l’heure où son statut d’artiste majeur de la scène blues américaine lui permettrait aisément de jouer la carte du tout US, Little G Weevil ne renie pas ses origines et s’offre la fraicheur de ton d’un accompagnement européen sur ses deux derniers ouvrages, un gage de qualité qui permet en outre à l’artiste de tourner en Europe avec le groupe qui a participé à la création de « Something Poppin’ ». Pas bête, d’autant plus que tout ça tient particulièrement bien la route !