Ecrit par Fred Delforge |
|
|
lundi, 30 avril 2018
Navegador
(Autoproduction
– 2018)
Durée
46’43 – 10 Titres
https://www.facebook.com/CubaLibreGrupo
Un an après « Marinero », Cuba Libre est
de retour et c’est en réunissant une fois encore
à Trinidad autour de Tonio Thula, José Altunaga
et Julio Cesar des musiciens Français et Cubains qui ont en
commun un profond amour pour le reggae mais aussi la salsa que le
collectif nous propose cette fois « Navegador »,
non pas la suite de son premier effort mais plutôt le
prolongement naturel d’une première
œuvre dans laquelle on sentait à plein nez les
relents des expériences acquises avec le Buena Vista Social
Club. Entre latin jazz et salsa cubaine, Cuba Libre va nous distiller
des chansons entrainantes qui mettent tantôt
l’accent sur les racines africaines du genre,
tantôt sur leur descendance la plus latine, mais toujours en
parfaite harmonie avec des textes qui sont autant
d’invitations à balancer, à se
déhancher. Le groupe se fait plaisir et ça
s’entend à chaque refrain, à chaque
note même, avec des titres pleins de saveur comme «
Que rythme à manger », « Consomme petit
bonheur », « La marée
mazoutée », « Les femmes qui passaient
», « Les pingouins » ou encore
« La mayonnaise », autant de compositions qui
visent à faire sortir le chaland de la monotonie et
à l’entrainer vers le dancefloor pour
extérioriser toutes les bonnes choses que ce «
Navegador » renferme autour de son artwork bien en phase avec
le contenu de l’album. En bousculant les codes
d’une musique habituellement assez convenue pour lui apporter
une touche originale et une pincée
d’énergie rock, Cuba Libre s’impose
comme une sorte de renouveau capable de faire grandir encore un peu
l’engouement du public pour la salsa cubaine. Ce
n’est certainement pas nous qui nous en plaindrons
!
|