Ecrit par Fred Delforge |
|
|
jeudi, 19 avril 2018
Permanent vacation
(Apollon Records
– Plastic Head – 2018)
Durée
36’17 – 9 Titres
http://www.jorgensandvik.com
Il s’est fait connaitre comme chanteur et guitariste au sein
du groupe Real Ones mais a également enregistré
et tourné tout autour de la planète avec les plus
grands artistes norvégiens avant de se décider
à enfin enregistrer son premier album personnel dans lequel
il a mis une vision très digne et très
personnelle du blues, son style de prédilection. Pour
Jørgen Sandvik, l’idée
n’était pas de faire l’album de tout le
monde et c’est en proposant quelques pièces
originales mais aussi quelques relectures plus ou moins reconstruites
que l’artiste a conçu « Permanent
Vacation », un album pour lequel il est accompagné
d’un équipe un peu différente de celle
que l’on retrouve habituellement à la
scène avec JP Myklestad aux harmonicas, A.
Bitustøyl à la basse et N.A. Drønen
à la batterie. Surpris mais séduit par la grande
diversité des morceaux que Jørgen Sandvik nous
offre pendant une grosse demi-heure mais aussi par
l’éventail lui aussi très large des
instruments utilisés, de la boite à rythmes
à l’harmonium en passant par les flûtes,
l’auditeur se laissera emmener par ce garçon venu
du froid dans des atmosphères chaleureuses et conviviales
directement issues de sa plume et de ses guitares ou encore
empruntées à Skip James, à Willie
Cobbs, à John Mayall ou encore à Peter Green. De
« The Devil Got My Woman » à «
The World Keeps On Turning », c’est toute une
panoplie de mélodies assez hétéroclite
que l’on découvrira, des originaux comme
« Is There Hope », « It Will Happen
» ou encore « Will People Talk About Me »
mais aussi une adaptation aussi incroyable que
détournée du « Midnight Special
» rendu célèbre par Leadbelly puis par
Creedence Clearwater Revival. Voilà un artiste qui ne manque
ni de talent ni d’audace et que l’on aurait plaisir
à un peu mieux connaitre dans notre pays. Avis aux amateurs
!
|