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MAINSQUARE FESTIVAL 2017 : FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
samedi, 14 avril 2018
 

FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES
MAINSQUARE FESTIVAL
CITADELLE – ARRAS (62)
Le 30 juin 2017

http://www.mainsquarefestival.fr/  
http://andtherattlesnakes.com
https://www.facebook.com/frankcarterandtherattlesnakes

Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur https://www.flickr.com/photos/isayann/albums

Remerciements : Myriam et toute la Team Presse/Media, Mathieu et la Team Live Nation, tous les copains photographes pour une édition très plaisante et festive, les équipes Sécurité Pit

Quand on parle d’identité dans les arts, et plus particulièrement dans la musique rock anglaise, l’idée de personnalité est prépondérante. Il fut un temps – il y a bien 30 ou 40 ans, peut-être plus – ou les groupes de punk rock et leurs frontmen redéfinissaient constamment les frontières de la culture populaire, tout en la rendant incroyablement cool. Que ce soit les Clash, les Damned ou les Sex Pistols, il y avait cette idée d’imprudence dans la musique, qui persiste jusqu’aujourd’hui. Pourtant, ce n’est pas de là que vient Frank Carter and the Rattlesnakes. Au fil des années, les standards ont changé : aujourd’hui, les groupes remplissent les stades. Modern Ruins, Le deuxième album du groupe qui sortira le 20 janvier 2017, est sa réponse à ce changement : c’est un album contagieux, rempli de mélodies qui restent en tête des jours entiers.

Cet album signe aussi l’entrée de Carter au panthéon des plus grands rockers anglais de ces dernières années : il devient l’icône rebelle ultime, l’outsider qui n’a eu de cesse de se battre et de dépasser les conventions établies. Un chemin qu’il a suivi depuis son apparition sur la scène punk underground avec son premier groupe Gallows, puis pendant sa période plus pop avec Pure Love, et enfin avec l’intensité de The Rattlesnakes. Si cela paraît particulier, c’est peut-être parce que l’auto-analyse n’est pas forcément une des plus grandes qualités de Frank Carter. En même temps, pourquoi le serait-elle ? Sa préoccupation première est la musique, et ce disque se fraie aisément un chemin parmi la multitude de genres et de sous-genres actuels. Les Rattlesnakes, comme tout groupe de rock qui se respecte, arrive avec talent à exprimer la colère ambiante, la confusion et l’agitation avec des hymnes qui paraissent presque accidentels.

Modern Ruin a été mixé par Catherine Marks (Foals/ Wolf Alice) et enregistré par Thomas Mitchener, ancien bassiste de tournée du groupe, dans son propre studio. Et si on pouvait s’attendre à un son plutôt rudimentaire, nous sommes ici en présence d’un disque extrêmement accessible, et peut-être le mieux fourni de tous. Peut-être avez-vous déjà entendu le nouveau single “Lullaby” ou vu le show secret au Social. Des titres comme “Acid Veins” ou le premier single “Snake Eyes”, sont bruts et violents, rappelant immédiatement qu’un concert de Carter est une expérience à part, complètement ahurissante. Cependant, on y trouve aussi le majestueux “Wild Flowers” ou l’incroyable “Neon Rust”, qui clôt l’album : en 12 titres, sur “Modern Ruin”, la vision particulière de Carter est pleinement célébrée. (Source : Frank Carter & The Rattlesnakes)


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