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ARCHIE LEE HOOKER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 14 avril 2018
 

Chilling
(Dixiefrog – Borderline Blues – 2018)  
Durée 62’59 – 17 Titres

http://archieleehooker.com
http://www.bluesweb.com        

Il est né dans un des villages les plus pauvres du Mississippi, un peu à l’Est de Clarksdale, et comme quelques-uns des enfants du village, il est devenu bluesman et a cherché à s’évader de cet endroit qui ne lui garantissait rien de bon pour l’avenir. C’est ainsi qu’à seulement 13 ans Archie Lee Hooker quittera les plantations pour rejoindre la ville et c’est naturellement vers Memphis que le conduira la Route 49, lui offrant de nouveaux horizons tant humains que professionnels. Intégré rapidement dans un groupe de gospel, The Marvellous Five, le jeune homme ira bientôt s’installer chez son oncle, le grand John Lee Hooker, où il rencontrera nombre de grands artistes qui lui transmettront leur foi dans cette musique exceptionnelle qu’est le blues. Attiré par l’écriture, Archie Lee Hooker se servira de ses textes pour raconter son histoire de fort belle manière et c’est aujourd’hui en compagnie du Coast To Coast Blues Band, Fred Barreto aux guitares, Matt Santos à l’orgue Hammond, Nicolas Fageot à la basse et Yves Ditsch à la batterie, mais aussi de quelques invités qu’il nous sort de derrière les amplis un nouvel album qui sent bon les racines du blues, un opus dans lequel il se fait tantôt crooner, tantôt bluesman, tantôt narrateur. La voix posée un peu comme une sorte de pedigree, Archie Lee Hooker nous donne le frisson chanson après chanson et c’est du blues du delta jusqu’à celui de Memphis qu’il va nous régaler, nous offrant des pièces dans lesquelles il est question de ses expériences personnelles mais aussi quelques beaux hommages, des blues faussement dépouillés dans lesquels on trouve une multitude de petits détails. On s’attardera forcément sur des trésors comme « 90 Days », « Don’t Tell Mama », « Tennessee Blues », « You Don’t Love Me No More », « I’ve Got Reasons », « Bright Lights Big City » et bien entendu « Thank You John » qui font de « Chilling » un album dont on ne se lasse pas, un effort à l’ancienne qui a su prendre le meilleur d’aujourd’hui pour faire briller un blues qui vient des racines les plus profondes du genre et qui méritait bien un tel coup de projecteur.