Ecrit par Fred Delforge |
|
|
mardi, 10 avril 2018
Alternate takes vol.1
(Autoproduction
– 2018)
Durée
58’14 – 16 Titres
http://www.mikegoudreau.ca
Mike Goudreau est un des artistes incontournables de la
scène blues québécoise mais il fait
également partie de ces musiciens polyvalents qui
accompagnent de grands noms sur leurs albums et sur leurs
tournées. On a ainsi pu croiser le chanteur et guitariste
aux côté de Garou, Corneille et Robert Charlebois
mais aussi de Lee Oskar, John Hammond, Diunna Greenleaf, John Primer et
bien entendu Dutch Mason durant une carrière professionnelle
d’un quart de siècle ponctuée de pas
moins de dix-huit albums personnels. Appréciées
sur le marché américain du film et de la
télé, les compositions de Mike Goudreau
n’ont pas toutes fait l’objet d’une
diffusion discographique et c’est en faisant le tour de ce
qui dormait plus ou moins dans ses tiroirs que le musicien a
identifié une cinquantaine de titres enregistrés
entre 1999 et 2017, des titres qui résument assez bien
toutes ses influences allant du blues au boogie-woogie en passant par
le rock, la country, le swing ou encore le jazz et qui lui ont
donné l’envie de se fendre de son
dix-neuvième album dans lequel il a compilé seize
morceaux tout en laissant la porte ouverte pour une, voire
même plusieurs suites. Enregistrée dans
différents studios et avec différents musiciens,
la douzaine de pièces de des « Alternate Takes
Vol.1 » parlera sans doute à ceux qui suivent Mike
Goudreau depuis longtemps puisque l’on y retrouve par exemple
« The Grass Ain’t Greener » ou encore
« Happy Birthday Blues » mais c’est en
adoptant une démarche plus globale que l’on
appréciera le jeu de guitare plein de sensibilité
de l’artiste et bien évidement sa voix
très personnelle mais aussi, et ce n’est pas rien,
un véritable talent d’écriture et de
composition dans plus d’un style. On soulignera un accent
tout particulier mis sur des titres qui datent de 2013 comme
« Should Quit Your Drinkin’ »,
« You Can’t Keep A Good Man Down »,
« Awful Jealousy » ou « « Poor
Lonely People » sans pour cela oublier de
s’arrêter sur l’excellent «
Swingin’ Vibes » enregistré en 1999 avec
une triplette de cuivres mais aussi avec un vibraphone. Autant de
bonnes choses qui font que l’on ne se lasse jamais
d’entendre Mike Goudreau, que ce soit dans les platines ou
encore à la scène !
|