Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow TOMMY DARDAR

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

TOMMY DARDAR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 21 mars 2018
 

Big Daddy Gumbo
(Frank Roszak Promotions – 2018)  
Durée 31’50 – 9 Titres

https://www.facebook.com/tommy.dardar.180   

Décédé l’été dernier, Tommy DarDar était un bluesman apprécié qui a arpenté les scènes pendant plus de quatre décennies et qui a partagé l’affiche avec des icônes comme Lightnin’ Hopkins, Jimmy Reed, John Lee Hooker, Bo Diddley et autres Willie Dixon. Chanteur puissant, harmoniciste réputé, songwriter reconnu, Tommy DarDar avait publié un album en 1999 et commencé à travailler sur un nouveau projet deux ans plus tard mais des raisons économiques l’avaient contraint à renoncer sans que jamais l’envie d’achever l’opus ne resurgisse un jour. C’est finalement le batteur Tony Braunagel qui était son batteur sur le projet qui décidera de prendre les choses en main pour lui rendre un hommage posthume et c’est reprenant les bandes initialement enregistrées avec Hutch Hutchinson à la basse, Johnny Lee Schnell aux guitares et Jon Cleary au piano et en invitant Mike Finnigan et Barry Seelen à l’orgue Hammond, Joe Sublett au saxophone mais aussi nombre de choristes qu’il mènera enfin la barque à bon port, nous fournissant au passage un pur chef d’œuvre que plus personne n’attendait. Dans un style qui va du Texas jusqu’à New Orleans, « Big Daddy Gumbo » fait revivre ce grand musicien mais aussi son œuvre pendant une grosse demi-heure d’un swamp blues du plus bel effet, une musique riche, vivante et vibrante d’où émergent naturellement des morceaux comme « It’s Good To Be The King », « C’mon Second Line », « Let’s Both Go Back To New Orleans », « Dangerous Woman » ou encore « Shake A Leg ». C’est à la fois bon et triste de découvrir cette perle qui nous aura fait défaut pendant si longtemps, bon parce que c’est ce qui se dégage directement de la platine, et triste parce que dans d’autres circonstances on aurait peut-être eu la chance d’en connaitre plus sur Tommy DarDar, d’avoir plus de compositions de sa part et pourquoi pas de le voir en live. On gardera de lui que c’était un artiste qui aimait la vie et que cette dernière le lui a bien rendu …