Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 16 mars 2018
Feeling fine
(Frank Roszak Promotions
– 2018)
Durée
36’01 – 10 Titres
http://www.marshalllawrence.com
Ce Canadien originaire d’Edmonton dans l’Alberta
faite partie des artistes les plus variés de sa
génération puisque l’on a connu
Marshall Lawrence évoluant dans le punk, dans le rock, dans
le funk et bien entendu dans le blues avec qui plus est à
chaque fois la même fortune. Que ce soit en
électrique ou en acoustique, le singer songwriter a toujours
trouvé le moyen de séduire son monde et ce
n’est pas sans raison qu’il a
été nominé aux Maple Blues Awards et
aux Canadian Independant Music Awards, se voyant
régulièrement comparé à des
artistes réputés comme Woody Guthrie, Corey
Harris ou encore Taj Mahal. Pas calculateur pour un sou, Marshall
Lawrence joue sa musique comme il l’entend, selon son envie
du moment, et c’est un cinquième album qui marque
un retour vers l’essentiel, vers les racines, que le bluesman
nous offre en ce début d’année, une
rondelle qui nous raccompagne vers le blues rock américain
de la fin des seventies et vers les scènes anglaises et
américaines des eighties, rien que ça.
Accompagné de Zach Daniel Robertson à la basse,
Allan Beveridge à la batterie et Andrew Glover aux claviers,
Marshall Lawrence s’efforce de laisser les dix compositions
de « Feeling Fine » se positionner
d’elles-mêmes, se concentrant pour sa part sur la
partie feeling et spontanéité, des
ingrédients qui ressortent d’eux-mêmes
sans que l’on ait besoin de gratter des titres comme
« Dancing With A Hurricane », « Blues
Still Got Me », « Going Down To Memphis »
ou encore « Dirty Dishes ». La guitare bien
affutée mais aussi parfois très
délicate, la voix définitivement
assurée mais sans tomber dans l’excès,
le Canadien nous prouve par l’exemple qu’il se
porte comme un charme et qu’il est heureux de vivre
… Pas surprenant dès lors que l’album
s’appelle « Feeling Fine » !
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