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IAN SIEGAL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 02 mars 2018
 

All the rage
(Borderline Blues – Dixiefrog – 2018)  
Durée 50’46 – 10 Titres

http://www.iansiegal.com
http://www.bluesweb.com   

Les superlatifs ne se comptent plus dès qu’il est question de Ian Siegal et il n’y a rien de bien étonnant à cela quand on sait qu’en trois décennies de carrière, cet Anglais originaire de Portsmouth a reçu une dizaine de British Blues Awards et été nominé à plusieurs reprises aux Blues Music Awards américains. On y ajoute une douzaine d’albums personnels, une présence dans la plupart des festivals de jazz en France, une participation à « Broadway In Satin », l’hommage à Billie Holiday par l’Orchestre National de Jazz de Daniel Yvinec, et l’enregistrement de deux albums dans le Mississippi en compagnie des plus grands musiciens du cru et on comprend aisément que cet artiste à la voix rocailleuse et à la guitare délicieuse, à la plume élégante et à la composition habile, soit considéré comme un des tous meilleurs si ce n’est le meilleur bluesman britannique contemporain. Ceux qui suivent Ian Siegal de plus ou moins près se souviendront forcément du superbe live « One Night In Amsterdam » dans lequel il jouait en compagnie de Dusty Ciggaar à la guitare, Danny Van’t Hoff à la basse et Rafael Schwiddessen à la batterie et se réjouiront forcément de retrouver cette dream team avec laquelle Siegal tourne depuis quatre ans, d’autant plus que ce nouvel effort qui fait allusion au climat politique actuel a été produit par Jimbo Mathus, connu pour son travail sur le « Sweet Tea » de Buddy Guy, qui a également chaussé au passage nombre d’instruments. En une dizaine de pièces originales d’une infinie richesse et d’une folle sensibilité, mélange de guitares blues et folk intelligemment dosé, Ian Siegal remet les pendules à l’heure et réaffirme s’il en était encore besoin qu’il est de la trempe de ses compatriotes comme Eric Clapton ou  John Mayall mais qu’il est également à la hauteur d’un Tom Waits, d’un Bob Dylan ou encore d’un Robert Cray. Glissez « All That Rage » dans une platine, mettez le son à un juste milieu et laissez les « Eagle-Vulture », les « Won’t Be Your Shotgun Rider », les « One-Eyed King » et autres « Sweet Souvenir » agir, le résultat est garanti et il y a fort à parier que vous en reprendrez encore et encore. Dans tous les bons bacs le 9 mars !