Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 10 février 2018
Up &
down
(Autoproduction
– 2018)
Durée
40’01 – 10 Titres
https://www.redstones.eu
Ils étaient quatre amis d’enfance, tous musiciens,
quand ils ont rencontré leur chanteur, William Matter, qui a
immédiatement su donner une couleur à leur
musique et insuffler une partie de son talent à des
compositions qui du même coup se sont
immédiatement envolées vers des
sphères insoupçonnées. Le lieu de la
rencontre s’appelait Redstones et le groupe a naturellement
choisi ce nom pour se faire connaitre, Nicolas Notis et Benoit Finck
aux guitares, Matthias Gaab à la basse et Yves Fitterer
à la batterie persistant dans leur recherche d’une
musique dans laquelle les gros riffs se teintent d’une pointe
d’electro et où les sonorités
très rock deviennent de temps à autres plus
dansantes, plus entrainantes … Un premier clip pour se faire
remarquer et voilà maintenant Redstones qui
débarque avec un premier album, « Up &
Down », pour lequel le quintet s’installe dans la
peau d’un jeune adulte afin d’en décrire
le plus justement possible les hauts et les bas, les tranches de vie
les plus belles et les désillusions les plus cruelles. De
« Delight Of Speed » jusqu’à
« Love Song », on franchit l’une
après l’autre les étapes qui conduisent
de la majorité jusqu’à
l’approche de la quarantaine et on se régale de
perles très réussies comme « The
Soldier », « Liars », «
I’m A Robot » ou encore « Feelings Are
Demons », des titres dont le niveau d’aboutissement
est impressionnant et sur lesquels le chant de William Matter est un
pur bonheur. Aucune faute de goût, aucune approximation,
c’est en enchainant des breaks pensés au
millimètre près et en multipliant les harmonies,
tant instrumentales que vocales, que Redstones se démarque
du reste de la production actuelle, enfonçant même
le clou avec une version de « Liars » au piano en
fin d’album pour mieux nous démontrer
l’étendue de ses capacités. Un album
qui devrait être très rapidement
couronné de succès
!
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