Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 05 février 2018
I died of boredom and
came back as me
(Suxeed Music –
2018)
Durée
44’01 – 10 Titres
http://www.bartonhartshorn.com
Il est Anglais mais c’est de la côte ouest des
Etats Unis que lui viennent ses influences musicales et si ses
créations restent solidement teintées des
couleurs rapportées des années 70,
c’est sans doute parce que c’est à cette
époque que l’on a connu
l’apogée de ce style de musique qu’a
choisi de proposer aujourd’hui Barton Hartshorn.
Composé durant une année passée en
Australie, enregistré dans un moulin à eau dans
la campagne française, « I Died Of Boredom And
Came Back As Me » y gagne ce petit côté
international qui lui va si bien et c’est en
s’offrant des trésors de pop lunaire
ponctués par des envolées de songwriting dignes
des meilleurs que l’artiste nous invite à le
suivre dans les errances physiques mais aussi intellectuelles qui lui
ont permis de se fendre d’une œuvre dans laquelle
on retrouve des accents empruntés à David Bowie,
à Lou Reed, à Pink Floyd ou encore aux Beatles,
mais toujours restitués avec une personnalité
folle et une classe très personnelle. Véritable
génie prédestiné à une
carrière musicale intense et prolixe, Barton Hartshorn a
fait le pari de ne pas s’encombrer de fausse pudeur et se met
totalement à nu sur cet album où durant trois
quarts d’heure d’une réelle
ingéniosité il nous propose de le rejoindre sur
des terrains mouvants où l’on trouvera un
« Everything Is Better Than Before » et un
« Something This Bright Should Explode » mais aussi
quelques « Budapest Hotel », « Paper Man
», « Wreckinghouse » et autres
« Seven Sisters ». Soutenu par des orchestrations
finaudes dans lesquelles rien n’est jamais laissé
au hasard, ce nouvel effort du Britannique dépasse de la
tête et des épaules tout ce qui avait pu
être proposé dans le genre depuis belle lurette.
La preuve par l’exemple sera disponible dans les bacs
à partir du 16 février !
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