|
|
|
|
|
COCKNEY REJECTS à LA MAROQUINERIE (75)
|
|
|
|
|
Ecrit par Yann Charles |
|
|
mercredi, 31 janvier 2018
KING
PHANTOM – COCKNEY REJECTS
LA MAROQUINERIE
– PARIS (75)
Le 18 janvier 2018
https://www.facebook.com/kingPrnr/
http://www.cockneyrejects.com
Retrouvez toutes les
photos de Yann Charles sur http://www.captured-live.fr/
Remerciements : Bertrand (Torpedo Productions), La Maroquinerie.
L'année 2018 commence fort en ce mois de janvier,
musicalement, avec pas mal de programmations mais c'est du
côté de La Maroquinerie que j'ai
décidé de débuter "mon"
année musicale. Et pas dans la dentelle,
carrément du punk. Je dirais même par l'essence
même du punk Oï avec les anglais de Cockney Rejects.
Véritable représentant de ce type de musique, ils
ont, comme à leur habitude, retourné la
Maroquinerie. Bon autant vous dire que même si les fans sont
majoritairement dans la quarantaine, cela n'a absolument pas
empêché quelques pogos et autres bousculade.
En ouverture, ce sont les franciliens de King Phantom qui ont
opéré. Et de fort belle manière. Moins
punks que les têtes d'affiche, c'est plus vers un rock
pimenté de rythmique punk qu'ils nous ont
entraînés. Puissants dans la rythmique, guitares
acérées, batterie malmenée, et un
bassiste qui malgré une corde en moins s'adaptera
à tous les morceaux. Leurs fans étaient
là pour faire la fête, le reste du public, comme
moi, pour les découvrir, et c'est vrai que
c'était une belle découverte. Un bon set,
énergique à souhait. De quoi vous mettre bien
chaud avant de retrouver les originaires du East End de Londres.
On a de la chance de pouvoir les retrouver en France car ils sont
très rares en dehors de leurs frontières. Il faut
dire que le groupe a une réputation de chansons faisant
l'apologie des bastons de rue et le hooliganisme. Et même si
les années sont passées par là, ils
gardent toujours cette verve et ce sens de la provocation. Comme en
plus le c'est le même public, certes avec quelques
années de plus, qui se retrouve devant la scène,
on a droit à quelques parties de pogos bien senties. Ca
bouge, ça provoque même un peu, mais cela reste
quand même dans le domaine de l'acceptable. Mais c'est
là que tu te dis qu'à l'époque,
ça devait être autre chose, bien plus puissant, et
même violent. Les textes corrosifs continuent d'exprimer le
mépris de toutes formes de gouvernants. Bref, ils sont
toujours aussi engagés et aussi rebelles qu'avant. Et
même dans le public, on retrouve l'adage "Punk un jour, Punk
toujours".
Au final, une belle soirée, mouvementée. C'est
vrai que tenir la position devant la scène était
délicat, et mon dos s'en souvient encore. Mais
c'était peut-être une occasion unique de pouvoir
les voir, hors festivals, dans une petite salle. C'était
chaud, c'était même bouillant, c'était
punk … avec quelques années en plus.
Yann Charles –
janvier 2018
|
|
|
|