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ZOMPA FAMILY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 29 janvier 2018
 

Umana town    
(La BarakA’ Diffusion – 2017)  
Durée 65’51 – 16 Titres

https://zompafamily.com  
 
Ils s’étaient fait connaitre avec un premier album paru en 2013, trois ans après leur création, et c’est cette fois quatre ans plus tard que les Perpignanais de la Zompa Family ont voulu confirmer avec ce nouveau brûlot hautement chargé en explosifs, cette rondelle hautement corrosive que le sextet a su façonner sans la moindre arrière-pensée, en y mettant du ska, du rock, du punk et plein d’autres choses encore. Pour Axelle Jabveneau et Andrea Scialo au chant, Olivier Belhache aux guitares, Fabrice Roussel à la basse, Stef Burlot à la batterie et Jeep Manzanares au saxophone, passer d’un genre à l’autre mais aussi de l’Anglais au Français, à l’Espagnol ou à l’Italien n’est jamais un problème dès lors que leurs compositions se montrent capables de mettre un coup de pied dans la fourmilière et de véhiculer des idées fortes et engagées. Bondissante et tournoyante, la Zompa Family a pour mission de faire bouger les corps et les consciences et elle le fait particulièrement bien avec « Umana Town », une rondelle chargée jusqu’au goulot dans laquelle on retrouve forcément des accents qui rappellent La Mano, les Béru ou encore les Négresses Vertes mais aussi Shaka Ponk et où l’on découvre spontanément de temps à autres de beaux ajouts venus de l’electro, du hip hop ou encore de la rumba. Véritable melting pot de sonorités et de lumières, la mezcla rock des Pyrénéens se veut riche et enivrante et force le respect avec des titres chauds bouillants comme « Jimmy », « Mystère Noir », « Massive Chihuahua », « Man By The River », « I’m A Donkey » ou « Buenaventura » et bien entendu avec quelques featurings comme High C. sur « La Distance », J. Bernard & X. Quillery sur « Cuando Llegara » et Samir Mouhoubi sur « Puegas Fuego ». Le feu des guitares, la folie du saxophone, des paroles au vitriol et une formidable envie de bien faire … C’est grâce à des groupes comme celui-là que le côté engagé du rock reste bien présent en France, et déjà pour ça on les remercie. Le reste n’est que du bonus, mais quel bonus !