Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow LUBOS BENA AND BONZO RADVANYI

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LUBOS BENA AND BONZO RADVANYI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 27 janvier 2018
 

Slovak Blues Project   
(Indies Happy Trails – 2017) 
Durée 33’35 – 11 Titres

http://www.lubosbena.sk/slovak-blues-project/ 
 
Formé autour de Lubos Bena, bluesman bien connu de la scène européenne et américaine, et de Bonzo Radvanyi, le Slovak Blues Project est un quartet qui sait parfaitement tirer profit de l’expérience de ses créateurs et en particulier de Lubos Bena qui a remporté de nombreuses récompenses, qui a participé à plusieurs reprises à l’European Blues Challenge et à l’International Blues Challenge et qui a jouée dans les endroits les plus prestigieux comme l’Arkansas Blues & Heritage Festival et nombre d’autres encore. Accompagnés de Miro Buzrla à l’accordéon et Pal’o Hrncirik à la guitare, Bonzo Radvanyi au chant et aux guitares et le one man band Lubos Bena vont réussir à nous emmener durant une grosse demi-heure dans un blues qui sent bon les racines du genre, un blues qui gratte un peu grâce à un son plein de grains de sable et qui séduit à coup sûr grâce à de multiples petits arrangements toujours très bien sentis. Des pièces originales comme « Bad Moon », « Hey Dog » ou « What Have You Done » jusqu’à des relectures prestigieuses de titres des Stones (« No Expectations »), de Rufus Thomas (« Walking The Dog »), de Wayne Carson (« The Letter ») ou encore de B.B. King (« I Woke Up This Morning »), le Slovak Blues Project nous accompagne dans une musique qui part du delta blues pour grimper progressivement vers Chicago mais qui n’hésite pas à l’occasion à faire quelques escapades du côté du cajun voire même d’une country-folk pas piquée des vers. Les amateurs de musiques roots apprécieront forcément le mélange des résonateurs et de la guitare électrique mais aussi les subtils apports de l’accordéon ou encore de percussions sommaires qui donnent à chaque fois un petit cachet authentique et chaleureux à un album particulièrement sympathique. Un passage par « You Can’t Judge A Book » de Willie Dixon pour refermer l’opus et voilà une affaire rondement menée qui pourrait bien finir pour nous amener ces valeureux Slovaques jusque dans l’hexagone ! Avis aux amateurs …