Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow MIGASO

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

MIGASO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 12 janvier 2018
 

MeKaNiKa     
(NML Music – Socadisc – 2017)  
Durée 35’24 – 11 Titres

http://www.migaso.com        
 
Projet du chanteur et guitariste transalpin Antonio Martino également connu sous le surnom de Migaso, cette formation est le fruit d’une longue cohabitation avec le folklore calabrais d’une part et avec le rock anglo-saxon de l’autre. Longtemps bercé par la musique de sa région, Migaso se mettra à la guitare à la fin de de son adolescence et commencera à découvrir des formations comme Iron Maiden ou encore Motörhead en arpentant les routes de l’Italie en compagnie de ses amis. La rencontre de Franck Barrocecchio qui joue à la manière de Jimi Hendrix et de Stevie Ray Vaughan sera très certainement le déclencheur qui fera passer Migaso de l’autre côté de la scène, alternant les petits boulots le jour et les concerts le soir pour finalement verser dans le blues, puis par prolongement dans le rock. Pour son nouvel effort, le plus rock à ce jour, Migaso se fera accompagner par Mathieu Lesénéchal à la basse et aux claviers et par Michele de Gioia à la batterie et parviendra à compiler une majorité de titres originaux dont certains signés par Ruben Ruta mais aussi un classique de la culture populaire revu et arrangé à la sauce Migaso. En une grosse demi-heure, le trio nous emmène faire un grand tour dans un rock en Italien qui ne manque pas de charme avec ses accents chantants et ses riffs bien tracés qui donnent naissance à des morceaux au talent certains comme « Assassino », « Forse No ? », « Rivercata », « Occi Da Pantera » ou encore « Tramonto », autant de titres qui confèrent à « MeKaNiKa » une véritable force de frappe pour s’imposer sur une scène internationale où le groupe ne souffrira d’aucune faiblesse tant on le sent déterminé et capable de tirer son épingle du jeu. Une version aussi surprenante que séduisante du célèbre « Bella Ciao » pour refermer l’effort de très belle manière et voilà Migaso qui nous offre une rondelle dans laquelle le rock, les grosses guitares et la diversité culturelle font bon ménage. Pas bête du tout !